Saint-Léonard-d’Aston: le maire Laurent Marcotte veut aider et faire équipe

POLITIQUE. C’est devant l’hôtel de ville que le nouveau maire de Saint-Léonard-d’Aston Laurent Marcotte s’est confié au Courrier Sud. Bien qu’il ne voit pas de feu à y éteindre, c’est guidé par son désir d’aider et de faire équipe que le pompier volontaire depuis 16 ans fait son deuxième saut en politique municipale.

«J’ai été conseiller pendant huit ans. Une période qui n’a pas été toujours évidente. J’avais besoin d’une pause. Ça m’a permis de prendre du recul et je reviens parce que j’aime ça aider», rapporte celui qui a été au cœur des débats qui ont secoué Saint-Léonard-d’Aston en lien avec le Centre Richard-Lebeau. En faveur du projet présenté par le maire Luc Balleux lors de son premier mandat, il s’est retrouvé, d’une certaine façon, en minorité lors de la victoire de l’équipe de Daniel Coutu en 2013.

«Durant ma pause amorcée en 2017, je suis resté en contact avec différentes personnes, dont des conseillers actuels. J’aime ça m’impliquer dans mon milieu et quand on m’a sollicité, j’ai décidé de me présenter comme maire», explique celui qui a de bonnes relations avec les conseillers issus du mandat Coutu que sont Mario Laplante et Jean-Claude Guévin.

«J’ai appris à les connaître et ils ont appris à me connaître. On se respecte beaucoup et je n’ai aucune crainte de travailler avec eux. On n’est pas toujours d’accord et c’est correct. Au final, on continue de cheminer pour le bien de la population de Saint-Léonard-d’Aston», ajoute celui qui se donnera le temps d’approfondir les dossiers menés par le conseil actuel tout en annonçant dès maintenant qu’il se présentera à la mairie en novembre 2021. Un mandat souhaité où il mettra, entre autres, l’accent sur les loisirs dans la municipalité.

«Je vais être proactif. On sait que les loisirs c’est la santé… Une bonne municipalité en santé ça attire beaucoup», croit un Laurent Marcotte qui, bien que pompier, ne se «mettra pas en l’arbre et l’écorce» dans les dossiers reliés aux services des incendies.

«Je ne suis pas le maire des pompiers, je le suis le maire de tout le monde et je veux travailler en équipe pour notre village», exprime-t-il.