Le Prix Claude Masson remis à Bernard Descôteaux

HOMMAGE. C’est à Nicolet, tout près de sa terre natale, que Bernard Descôteaux, ancien directeur du Devoir, a accepté, le 2 novembre dernier, le Prix Claude Masson, décerné à chaque deux ans.

C’est dans le cadre du congrès annuel de l’Association des médias catholiques et œcuméniques (AMéCO) que son parcours a été honoré.

«En lui décernant ce prix, notre association reconnaît la valeur de son leadership dans le journalisme québécois», a déclaré Jacinthe Lafrance, présidente sortante de l’AMéCO.

Le Prix Claude Masson reconnaît en effet la qualité du travail journalistique d’une personne ou d’une publication qui œuvre dans la presse écrite francophone du Canada et qui se distingue par la promotion qu’elle fait de valeurs éthiques et humaines telles que la charité, la justice, la paix, la solidarité et le respect de la vie.

«Cet honneur, je ne peux l’accepter sans penser que le mérite en revient à cette institution qu’est notre bon vieux Devoir. (…) J’y ai passé 42 ans. Et j’ai aimé ces 42 ans», a témoigné le récipiendaire qui, tout au long de sa carrière, a toujours soutenu l’engagement citoyen dans la vie publique et plaidé pour la justice et l’égalité.

Bernard Descôteaux est né à Sainte-Monique en 1947. Il a commencé sa carrière à La Voix de l’Est, en 1969. En 1974, il joint l’équipe du journal Le Devoir, d’abord à titre de journaliste, puis de correspondant parlementaire à Ottawa et à Québec. En 1990, il devient membre de l’équipe de direction du journal, à titre de directeur de l’information, puis de rédacteur en chef. En 1999, il est nommé directeur du Devoir, un poste qu’il occupera jusqu’à son départ à la retraite en 2016.