Mairie de Bécancour: Jean-Guy Dubois passera le flambeau
BÉCANCOUR. Le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois, tirera sa révérence au terme du présent mandat. Il vient d’annoncer qu’il ne sera pas candidat à l’élection du 7 novembre prochain.
Âgé de 74 ans, le premier magistrat estime qu’il a «atteint l’âge où l’on pense à la retraite». «Ce sera ma façon de me distinguer des présidents américains!», lance-t-il à la blague.
Plus sérieusement, il avoue que c’est avec un petit pincement au cœur qu’il annonce son départ après 24 années passées au sein du Conseil municipal de Bécancour. Un mandat échelonné en deux épisodes de 16 et 8 ans (1979 à 1995 et 2013 à 2021).
«Ç’a été une belle expérience, confie-t-il. On vit là-dedans 24h sur 24. Quand tu te lèves le matin, tu ne sais pas ce qui va t’arriver. Tu vis un petit stress qui te garde éveillé et sur le qui-vive. Ça aide à se garder jeune; on n’a pas le temps de penser à nos bobos.»
Jean-Guy Dubois se dit fier de plusieurs réalisations. Il cite entre autres le chantier économique de 2014, l’incubateur d’entreprises qui en découle, l’implantation de la fibre optique qui est en voie d’être terminée, la qualité de vie offerte aux citoyens, l’harmonie de l’équipe municipale et le rayonnement de Bécancour à l’échelle régionale et provinciale, notamment en matière de tourisme. «Bécancour est devenue un joueur considérable et considéré», commente le maire, ajoutant que le fruit de plusieurs autres efforts sera récolté en 2021.
Une fois à la retraite, Jean-Guy Dubois envisage sortir sa plume. «J’ai bien des histoires à raconter», dit-il. Il a d’ailleurs profité du point de presse virtuel de ce matin pour lancer une première publication, intitulée Être élu(e)… à Bécancour. Un document de 24 pages auquel toute personne intéressée par la politique municipale à Bécancour pourra se référer pour en savoir plus sur le rôle d’un élu et la «famille» municipale bécancouroise. «Je souhaite faire profiter la démocratie de Bécancour de cette expérience que j’ai vécue».
Le premier magistrat souligne par ailleurs qu’il terminera le mandat actuel avec la même énergie et l’émotion qui l’ont toujours animé. «Je ne souhaite pas que l’échéance de novembre constitue une quelconque forme de distraction au cours des prochains mois. Je ne compte pas non plus m’immiscer dans le processus démocratique de l’élection, en aucune façon», conclut-il.