Le syndicat des professeurs et des professeures de l’UQTR soutient les travailleurs de l’ABI

COMMUNIQUÉ DE PRESSE | Le Syndicat des professeurs et des professeures de l’UQTR (SPPUQTR) tient à réitérer son soutien aux travailleuses et aux travailleurs de l’ABI plongés au cœur d’un lock-out depuis 14 mois en remettant un deuxième don de 5 000 $.

Légal, mais certainement immoral, le lock-out est un outil qu’utilisent trop souvent les employeurs dans leur stratégie de négociation afin d’imposer leur volonté et de confirmer publiquement leur refus de négocier de bonne foi. Depuis 14 mois, cette pratique est utilisée envers le millier de travailleuses et de travailleurs de l’Aluminerie de Bécancour. Rappelons qu’au printemps dernier, la direction de l’UQTR a aussi eu recours à ce stratagème dans le cadre de la négociation pour le renouvellement de la convention collective des 450 professeures et professeurs.

« Comparer ces deux conflits de travail serait maladroit de notre part, puisque les enjeux, les personnes concernées et les implications sociales diffèrent trop. Cela étant dit, dans les deux cas, est visée une mise au pas des travailleuses et des travailleurs, sans égard à leur dignité et au respect qui leur est dû, dans le seul but de leur faire plier l’échine et en tirer un avantage lors des négociations des conventions collectives respectives », déclare Ismaïl Biskri, président du SPPUQTR.

Il ajoute : « Placé de force dans une situation de vulnérabilité, le lock-outé ne peut compter que sur la solidarité de ses pairs et de la population pour conserver un espoir de jours meilleurs. C’est pourquoi les professeures et les professeurs de l’UQTR tiennent à réitérer leur soutien à nos concitoyennes et concitoyens, travailleuses et travailleurs de l’ABI ! »

Rappelons qu’immédiatement après la levée du lock-out des professeures et les professeurs à l’UQTR au printemps dernier, le SPPUQTR avait apporté son soutien au millier de travailleuses et de travailleurs de l’ABI. Bien qu’il ait duré deux semaines, nous pouvons affirmer qu’à l’aube du premier anniversaire de cette décision, le 2 mai, le lock-out a laissé des séquelles dans la tête et le cœur des professeurs.