La toiture de la cathédrale de Nicolet en voie d’être rénovée
NICOLET. Des échafaudages seront bientôt visibles aux abords de la cathédrale de Nicolet. La rénovation de la toiture du prestigieux bâtiment s’amorcera à la fin du mois de septembre. L’opération se déroulera en trois phases.
Cet automne, c’est la toiture du baptistère qui sera refaite. Le Diocèse de Nicolet est allé en appel d’offres au cours de l’été et le contrat, d’un montant de 257 565$, a été octroyé à l’entreprise Cirtech, de Charette, en Mauricie.
À l’été 2021, c’est la toiture principale de la cathédrale qui sera remise en état; lors de la phase 2.1. Ces travaux devraient s’élever à un peu plus de 1,85 M$, selon l’évaluation préliminaire des architectes de la firme EVOQ, chargés du projet. L’appel d’offres pour cette portion du projet sera lancé dans les prochains mois.
Pour l’aider à payer ces premiers travaux, le Diocèse de Nicolet bénéficie d’une subvention de 797 155$. Celle-ci provient d’une enveloppe budgétaire totale de 15 M$ dédiée à la restauration du patrimoine culturel à caractère religieux pour l’année 2020-2021. «Nous ferons une autre demande de subvention pour les phases 2.2 et 3 du projet», indique l’économe diocésaine Francine Masse.
Ces phases concernent la réfection de la toiture du petit bâtiment situé derrière la nef et la rénovation complète de la flèche. «Ce n’est pas pressant», souligne Francine Masse, précisant tout de même que la flèche sera enlevée cet automne. «Elle sera refaite probablement en 2025.»
Au final, tous les travaux devraient coûter près de 4 M$, évalue pour sa part l’évêque du Diocèse de Nicolet, Mgr André Gazaille, rencontré en juillet dernier, lors de l’annonce de la subvention allouée par Québec. «On prévoit que ce sera financé à 70% [par le gouvernement provincial]», soulignait-il, précisant que les travaux feraient l’objet d’une campagne de financement. «Elle est commencée auprès des communautés religieuses. Il reste à approcher certaines personnes, ainsi que la population. Ce sera probablement fait cet automne.»
Mgr Gazaille estime que le toit de la cathédrale de Nicolet est problématique depuis des années. «C’est un toit de béton recouvert d’isolant et d’une toile collée, retenue par des tiges. Ç’a été rapiécé. Mais maintenant, la toile est rendue tellement poreuse que l’eau passe à travers et vient s’attaquer à l’isolant, s’infiltrant peu à peu dans le béton. Les ingénieurs disent que d’ici cinq à sept ans, il n’y aura plus rien à faire. Là, il suffit de remplacer l’isolant et de mettre une nouvelle toile.»
En ce qui concerne le toit plat du baptistère, muni d’une coupole, l’évêque fait état de problèmes de conception dès le départ. «Il a toujours coulé. Je suis confiant que les entrepreneurs vont régler le problème», termine-t-il, insistant d’ailleurs sur le fait que malgré les problèmes de toiture, la cathédrale est tout de même en très bon état.