La Découverte en mode entrepreneurial
ÉDUCATION. Vendredi dernier, à Saint-Léonard-d’Aston, on a fait les choses en grand à l’École la Découverte. De jeunes entrepreneurs accueillaient les invités avec courtoisie, dans une salle bien disposée mettant en valeur les produits offerts par les coopérateurs. On procédait à l’ouverture officielle du projet Décoop à l’occasion d’une conférence de presse animée par Alexia et Sophie, et de nombreux élèves ont relevé avec brio le défi de prendre la parole en public.
Car, il faut le savoir, avec l’impulsion de l’énergique enseignante Julie Lemire et le soutien du Carrefour jeunesse-emploi, la SADC, le Mouvement Desjardins, le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité et d’un dévoué père d’une élève, Olivier Dallaire, l’École la Découverte prend de plus en plus une teinte entrepreneuriale.
«De se prendre en main et de contrôler eux-mêmes les différentes étapes d’un projet donne un sentiment d’appartenance, un sens de la débrouillardise et une fierté aux élèves», a mentionné Mme Julie Lemire, enseignante responsable du projet Jeune COOP.
En effet, les réalisations des quatorze jeunes parlent d’elles-mêmes:
- création de messages positifs sur l’estime de soi qui ont été peints sur les portes des cabines de toilettes et d’une murale;
- vente de bouteilles d’eau réutilisables et construction des tri-bacs;
- vente de bonbons, fabrication de crème glacée et la vente de coupes glacées;
- fabrication et vente de bombes de bain et de chandelles.
Et d’autres initiatives sont à venir. Amenez-en, des projets, comme dirait l’autre!
L’éducation par l’entrepreneuriat
Que ce soit en étant à la production, à la comptabilité, au marketing ou aux ressources humaines, tous les jeunes entrepreneurs retirent des bénéfices au plan humain dont ils profiteront tout au long de leur vie professionnelle.
Pour certains, comme la présidente du projet Décoop, Laurianne Comeau, cette implication vient bonifier un intérêt déjà présent. «J’ai toujours eu une fibre entrepreneuriale en moi. J’aime ça discuter avec les gens. J’ai déjà créé des bracelets et voulu les vendre. Plus tard, je voudrais me partir une entreprise à mon compte», de dire avec assurance la jeune femme.
Pour d’autres, comme Roxanne Couture, élève de 13 ans en cheminement continu et responsable du volet Le petit glacier, ce type d’initiative l’amène à se dépasser. «Au début, j’étais un peu stressée. Je me disais « Ça ne va pas marcher, il ne pas y avoir personne, je vais avoir de la misère à compter ». Finalement, ça a très bien été», dit-elle avec fierté.
Cette histoire à succès vient confirmer la décision de l’École la Découverte d’utiliser l’entrepreneuriat comme outil de motivation pour les élèves qui ont un parcours scolaire qui se fait en dehors des classes dites régulières.
«En développant ce projet pour les élèves d’adaptation scolaire plus vulnérables, cela leur permet de développer l’estime de soi, le sentiment d’appartenance, des compétences au travail, de la motivation et de la fierté. Cela fonctionne bien, on a vu aujourd’hui des jeunes motivés qui étaient contents d’être là pour présenter leurs produits», souligne avec enthousiasme la directrice adjointe Julie Tourigny.
On peut en apprendre davantage sur le projet Décoop en consultant la page Facebook de l’École secondaire la Découverte : https://www.facebook.com/ESLaDecouverte/
On coupe le ruban.