La capacité de fournir de l’eau est sous étude dans le Bas Saint-François

PIERREVILLE. En plein processus de revitalisation, la Municipalité de Pierreville a mandaté la Régie intermunicipale en eau potable du Bas-Saint-François pour étudier la capacité de son usine à soutenir des développements futurs.

C’est qu’il y a actuellement douze terrains à vendre dans le secteur Notre-Dame, des projets dans le parc industriel et tout un plan de développement à la municipalité. À cela s’ajoutent deux demandes pour des entreprises qui consommeraient d’importantes quantités d’eau, entrées au cours des derniers mois.

Une usine de transformation de cannabis s’est déjà implantée dans le secteur Notre-Dame. L’entreprise 5 Points Cannabis a déjà tous les permis nécessaires et elle a trois phases d’expansion dans les plans, selon ce que Le Courrier Sud a pu apprendre.

Une porcherie est aussi dans l’air sur le rang Saint-Jacques (route 226), dans le secteur de Pierreville. Dans ce cas-ci, aucun permis n’a encore été délivré à Pouvaco.  «C’est encore très embryonnaire. Parce qu’il faut avoir tous les permis du MAPAQ et je ne sais même pas si les demandes ont été faites», précise le maire de Pierreville, Éric Deschenaux.

De concert avec des ingénieurs et des spécialistes, la municipalité souhaite donc s’assurer de la capacité de l’usine, qui date de la fin des années 80. «Est-ce que l’usine à la capacité de fournir les ambitions du Bas Saint-François?, lance le maire de Pierreville, Éric Deschenaux. Ce qu’on veut pour les 10 à 15 prochaines années, est-ce que l’usine est capable de le soutenir?»

Actuellement, l’usine fonctionnerait à 40% de sa capacité, selon ce qui a été rapporté au maire Deschenaux, mais celui-ci souhaite surtout s’assurer d’une pression adéquate pour l’ensemble des citoyens desservis.

Parce l’usine de la Régie alimente un très grand territoire. «Elle fournit Pierreville, Saint-François et une partie de Baie-du-Febvre. On va jusque dans le secteur Notre-Dame et du côté de Saint-François, jusque dans l’île Saint-Jean, indique M. Deschenaux. On veut s’assurer que s’il y a des <@Ri>peaks<@$p> de demandes, l’usine sera capable de fournir et qu’il n’y aura pas de baisse de pression.»

L’étude réalisée par une firme externe devrait coûter jusqu’à un maximum de 2500$ à la Municipalité. Après avoir été commandée cet automne, les conclusions de l’étude devraient être connues ce printemps.