COVID-19: plus de 300 retraités en renfort
BÉCANCOUR. Depuis le début de la pandémie, plus de 300 retraités du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) sont revenus sur le terrain pour donner un coup de main à leurs ex-confrères et consoeurs de travail.
Ces retraités sont issus de diverses professions: infirmières, infirmières auxiliaires, préposés aux bénéficiaires, aides de services, physiothérapeutes, conducteurs de véhicules, agentes administratives, inhalothérapeutes, technologiste médical, etc. En tout, on parle de 37 titres d’emplois différents!
Si certains sont revenus pour pallier les nouveaux besoins en matière de dépistage et de vaccination contre la COVID-19, d’autres l’ont fait pour donner un coup de main sur le plancher dans leurs unités habituelles.
Leur recrutement s’est fait de diverses manières, rapporte Kellie Forand, agente d’information au Service des communications du CIUSSS MCQ. «Nous avons d’abord appelé l’ensemble de nos retraités des trois dernières années pour voir leur intérêt à revenir sur le terrain. Certains nous ont également contactés directement au début de la crise pour revenir. Enfin, le gouvernement du Québec a lancé la campagne « Je Contribue » par laquelle plusieurs personnes, incluant de nos retraités, nous ont transmis leur intérêt à venir prêter main forte. C’est une campagne dont on a fait la promotion de façon régionale, particulièrement sur les réseaux sociaux et en impliquant notre personnel pour qu’ils passent le mot auprès de leur entourage. Elle est toujours en cours.»
La porte-parole du CIUSSS MCQ précise aussi que devant les besoins du réseau de la santé, certains travailleurs ont décidé de repousser la date de leur retraite. «Nous sommes très heureux d’avoir pu compter sur l’appui de nombreux travailleurs d’expérience de diverses professions [depuis le début de la pandémie]», commente-t-elle.
Flexibilité
Les retraités qui reviennent donner un coup de main au réseau de la santé ont beaucoup de flexibilité au niveau de leur horaire, ajoute Kellie Forand. «Ils n’ont pas d’obligation de disponibilités minimales. Il est donc possible d’avoir un horaire fixe avec un nombre d’heures variables, ou encore d’être sur appel pour les besoins plus ponctuels. Par exemple, les horaires de vaccination peuvent être variables, alors nous contactons les personnes selon nos besoins ponctuels.»