Cedar Shack acquise par une entreprise de Blainville

BÉCANCOUR.  L’entreprise Cedar Shack, spécialisée dans la collecte, la récupération et la transformation de retailles de cèdre, a été acquise par Arbressence, le plus gros producteur d’huiles essentielles de conifère au Québec. La prise de possession s’est faite le 1er juin dernier après quelques années de collaboration entre Cedar Shack et Arbressence.

Il s’agit de la première entreprise du Centre-du-Québec à être acquise par Arbressence qui souhaite étendre ses activités vers l’est, jusqu’à la Capitale-Nationale d’ici deux ans. Elle dessert déjà la région de la Mauricie. « Chez Abressence, on a une connaissance et une expertise que personne ne possède, parce qu’il n’y a personne dans la province qui est de notre grosseur », assure Jean-François Demers, président d’Arbressence.

À Bécancour, les employés déjà en place garderont leur fonction, et le fondateur et ancien propriétaire, Kaven Fleury, en est devenu le superviseur. « Ça va lui laisser du temps pour agrandir le territoire et développer l’entreprise dans la région », explique M. Demers.

« Ça va grossir à Bécancour! », ajoute ce dernier. « Ils y sont présentement quatre employés, mais on voudrait atteindre, d’ici trois ans, une douzaine d’employés. On veut également procéder à l’optimisation des installations, et tout ce qu’on ne sera pas capable de produire à Bécancour, on va le produire à Blainville. » Kaven Fleury estime que les installations de Bécancour pourraient encore doubler sa capacité de production.

Cedar Shack a été créée en 2014 par Kaven Fleury, mais presque 10 ans plus tard, l’entreprise bécancouroise n’était pas en mesure de prendre de l’expansion. « On n’était plus une petite entreprise, mais faire le grand saut seul était difficile à cause de la pénurie de main-d’œuvre. On s’est donc uni avec Arbressence pour aller chercher des employés de plus », explique M. Fleury. « Avant, des vacances, je ne pouvais pas en prendre! Maintenant, on a un centre administratif, alors je n’ai plus à faire de la gestion de flotte de véhicules ou de la comptabilité. On va se concentrer sur le travail de terrain et récupérer le plus de cèdre possible et augmenter le nombre de tonnages », se réjouit l’ancien propriétaire.