Aucun soumissionnaire pour la serre-école de Sainte-Perpétue

SAINTE-PERPÉTUE. Aucun soumissionnaire ne s’est manifesté concernant l’appel d’offres lancé le 4 juin dernier par le Centre de services scolaire de la Riveraine pour le projet d’ajout d’une serre à l’école La Jeunesse de Sainte-Perpétue.

L’institution a donc republié son appel d’offres pour permettre aux entrepreneurs de déposer leurs propositions au plus tard le 4 août prochain. «On espère qu’au retour des vacances, ce sera plus opportun», fait savoir Stéphanie Plante, secrétaire de gestion du Service des ressources matérielles au Centre de services scolaire de la Riveraine.

Rappelons que cette serre doit s’intégrer au programme éducatif Agri-Culture-Étude, mis en place il y a deux ans à l’école La Jeunesse. L’objectif de ce programme est d’éduquer les jeunes sur le travail à la ferme tout au long de leur cheminement scolaire. Ainsi, de la maternelle à la sixième année, les élèves de l’école sont appelés à étudier et à expérimenter toutes les sphères de l’agriculture, et ce, en partenariat étroit avec des producteurs des alentours, des commerçants du village et différents intervenants du milieu.

La serre est un élément attendu, mais sa mise en place s’avère plus complexe que prévu. Un premier appel d’offres avait été lancé à l’été 2019 et toutes les soumissions reçues avaient été rejetées car elles dépassaient largement les prévisions budgétaires. L’école, les partenaires et le milieu se sont alors retroussé les manches et ont réussi à trouver des sommes supplémentaires afin d’ajuster le financement en fonction des nouvelles données.

L’absence de soumissionnaires déçoit évidemment les porteurs du projet, dont Mireille Dionne, la présidente du conseil d’établissement. «On veut implanter le projet le plus rapidement possible, alors oui, on est déçu. Par contre, on a eu vent qu’un soumissionnaire se serait montré intéressé, mais qu’il n’aurait pas déposé son document à la bonne place. Sa soumission aurait été jugée non conforme pour cette raison. Si c’est le cas, ça nous donne espoir pour le 4 août.»

Le maire Guy Dupuis demeure positif lui aussi, tout en ne cachant pas sa déception et son inquiétude. «On comprend que selon les protocoles, ce n’était pas possible de faire l’acception du dossier. Ce sont les règles du jeu. Ça retarde encore le projet de 3 ou 4 semaines; c’est hors de notre contrôle. Je me dis toutefois qu’on va finir par l’avoir. Par contre, si jamais il n’y a rien après [le nouvel de l’appel d’offres], ce sera vraiment inquiétant. À ce moment-là, il faudrait s’asseoir avec la commission scolaire et notre député pour regarder ce qui pourrait être fait.»