Des améliorations demandées au skate-park de Nicolet

MOBILISATION. Un groupe de jeunes a déposé un projet à la Ville de Nicolet pour améliorer l’aspect visuel du «skate-park» situé dans le parc Marguerite-d’Youville.

Évalué à un peu moins de 2000$, il consiste à confier à l’artiste muraliste Maxim Charland le soin de peindre les modules du skate-park pour ainsi le rendre plus attrayant pour les jeunes en les laissant choisir des thèmes, des couleurs, des motifs et des personnages.

Ce projet découle de la murale qu’avait faite l’artiste nicolétain sur l’ancienne bibliothèque de Nicolet qui a été démolie il y a quelques semaines. Une œuvre abstraite et éclatée qui avait attiré l’attention de bien des gens. Quelques jeunes utilisateurs du skate-park, naturellement attirés par le street art, se sont mis à propager l’idée de voir l’artiste peindre leur espace.

Vincent Bélisle, de concert avec un groupe d’adolescents composé de Sam Montembeault, Manon Lavigne, Mathis Lafontaine, Xavier Duval, Arianne Legris et Corinne Lemire, a entrepris de faire circuler une pétition pour faire bouger les choses. L’objectif était d’initier les jeunes aux affaires municipales ainsi qu’à l’importance de l’action citoyenne et de la mobilisation, en plus de renforcer leur confiance en eux.

Les jeunes ont déposé leur projet sur lequel le conseil devra se pencher.

Au total, ils ont récolté des appuis auprès de 177 citoyens, dont 102 dans les alentours du centre-ville de Nicolet. Les autres signataires proviennent des villages avoisinants tels que Baie-du-Febvre et Saint-Grégoire, et même quelques-uns de Trois-Rivières. Ce qui laisse croire à l’initiateur du projet  que les adeptes de planche à roulettes seraient plus nombreux à venir pratiquer leur sport à Nicolet avec un skate-park plus attirant.

À cela s’ajoute une quinzaine de membres de la communauté d’affaires de Nicolet qui ont appuyé l’initiative étant donné que le projet est susceptible de jouer un rôle attractif pour le centre-ville.

«Les commerçants du centre-ville (qui ont signé la pétition) voient le projet comme un pas dans la bonne direction et ils sont très enthousiastes. Ils disent qu’ils ont vu un «boost» quand l’ancienne bibliothèque a été confiée à M. Charland. Ils savent qu’un travail semblable au «skate-park» leur donnera le même petit coup de pouce, mais à plus long terme», estime Vincent Bélisle.

«Étant situé près du pont, au cœur d’un parc magnifique sur le bord de la rivière, c’est évident que le caractère unique de notre nouveau «skate-park» forcera des passants à s’arrêter voir ça», ajoute-t-il.

Un deuxième volet serait aussi considéré au projet, mais il nécessiterait dans ce cas-ci un peu plus des 2000$ prévus au départ. Celui-ci serait mené séparément et consisterait à impliquer davantage les jeunes dans la réalisation du projet.

Des équipes pourraient être mises à profit pour filmer le travail de Maxim Charland pendant qu’il s’exécute, pour la préparation du site, organiser l’inauguration officielle, etc. Des ateliers de graffitis pourraient aussi être offerts à ceux qui voudraient apprendre sur des panneaux installés autour du skate-park.