ABI : «On tourne la page et on regarde vers l’avenir» – Jean-Guy Dubois

ABI. Philosophe, Jean-Guy Dubois, le maire de Bécancour, a réagi à la fin du conflit à l’ABI en se tournant vers l’avenir.

«J’étais assis au bureau quand j’ai appris la nouvelle. Ma réaction a été de dire «Youppi, enfin!». En tant que ville, ça faisait des mois qu’on vivait une période d’incertitude. Ça nous empêchait de voir plus loin. On a, durant le conflit, reporté des décisions en raison de la possibilité d’une fermeture qui aurait pu nous priver de 16% de nos revenus», confie Jean-Guy Dubois qui continuera de se faire le promoteur des petites et moyennes entreprises afin d’être moins à la merci, dans l’avenir, d’une économie fortement mono-industrielle.

«Il est maintenant important, de part et d’autre, que l’on tourne la page. Employeurs comme employés, il faut passer du passé au futur. Le passé c’est passé! Il faut travailler ensemble pour avoir une entreprise prospère, agréable à vivre et qui va faire des produits finis à partir de l’aluminium», précise le maire du Bécancour.

De son côté, de l’autre côté du fleuve, le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche s’est dit soulagé de l’acceptation de l’offre patronale par les syndiqués de l’ABI.

«On ne peut qu’être satisfait de voir les employés qui pourront retourner au travail. De savoir que c’est réglé, c’est une grosse satisfaction… Beaucoup des employés habitent à Trois-Rivières ou consomment ici. Des amis, des voisins et des collègues étaient impliqués directement ou indirectement», rappelle-t-il.