926 M$ pour faire du Saint-Laurent un corridor économique performant

Le gouvernement du Québec a dévoilé le 17 juin, à Trois-Rivières, sa vision maritime du Québec. Celle-ci est de faire du fleuve Saint-Laurent un corridor économique performant, dans le respect des écosystèmes et des communautés riveraines. Une somme de 926,9 M$ est allouée pour la réalisation d’un premier plan d’action sur cinq ans.

La nouvelle vision maritime du Québec, nommée Avantage Saint-Laurent, comprend trois orientations. La première est de doter le Saint-Laurent d’infrastructures portuaires modernes et compétitives (300 M$). La seconde est d’assurer une navigation efficace et respectueuse des écosystèmes (232,6 M$) et la troisième est d’offrir aux communautés maritimes des possibilités de développement durables (394,3 M$).

De ces orientations découlent 12 mesures inscrites dans un premier plan d’action pour la période 2020-2025. Parmi celles-ci, on retrouve le développement d’un terminal de conteneurs à Contrecœur, l’ajout d’un nouveau programme d’investissement en infrastructures maritimes, le développement des zones industrialo-portuaires et des pôles logistiques, le développement des biotechnologies marines et favoriser l’accès au fleuve grâce au transport collectif des personnes par voie maritime.

Défi de main-d’oeuvre

Pour mener à bien ces nombreuses actions, il faudra de la main-d’oeuvre qualifiée. À ce propos, le ministre Jean Boulet mentionne qu’il a déjà entamé des discussions avec les partenaires du milieu afin de connaître leurs besoins et leurs attentes.

« Il y aura une grande consultation dans le but d’offrir de la formation en lien direct avec les besoins du marché, précise-t-il. On va travailler, entre autres, avec les établissements d’enseignement pour que la formation donnée soit spécifique aux besoins exprimés. »

Rappelons en terminant que le réseau portuaire commercial stratégique du Québec est composé d’une vingtaine de ports situés dans le golfe et le long du fleuve Saint-Laurent. Ce réseau comprend les cinq administrations portuaires dont les activités relèvent de la compétence fédérale, soit Montréal, Trois-Rivières, Québec, Saguenay et Sept-Îles. Il comprend également le port de Bécancour, de Gros-Cacouna, de Rimouski, de Matane et de Gaspé, en plus de ports et de quais municipaux ou privés.