1500 postes à pourvoir lors du Salon de l’emploi Trois-Rivières – Bécancour

BÉCANCOUR. Plus de 110 employeurs seront réunis à la Bâtisse industrielle de Trois-Rivières le 22 février prochain, entre 11h et 19h, pour tenter de pourvoir environ 1500 emplois au total à l’occasion du 11e Salon de l’emploi Trois-Rivières – Bécancour.

On parle d’employeurs de tous genres, autant dans les secteurs manufacturier et industriel que dans les services de santé, l’administration, les ressources humaines ou autres. Même chose en ce qui concerne le type de postes à combler.

De nombreux conseillers en emploi seront sur place pour accompagner et conseiller les participants, notamment en lien avec leur curriculum vitae et leur recherche d’emploi. Des espaces dédiés aux entrevues le jour même et un service d’impression pour les visiteurs seront accessibles pour la durée de l’événement, dont l’accès est gratuit.

« Le marché de l’emploi vit de grands bouleversements. Nous assistons à une pénurie de main-d’oeuvre sans précédent qui occasionne assurément des maux de tête à beaucoup d’entreprises. Dans cette perspective, le Salon de l’emploi devient un outil de recrutement à considérer très sérieusement. Nous invitons les employeurs à saisir cette vitrine qui leur permet de mettre en lumière leur milieu de travail et les emplois qu’ils ont à offrir », indique la mairesse de Bécancour, Lucie Allard.

Le maire suppléant de Trois-Rivières, Daniel Cournoyer, renchérit en insistant sur le fait que sont « des emplois de qualité » que les chercheurs d’emploi trouveront au Salon.

Au moment d’écrire ces lignes, une quinzaine de places étaient encore disponibles pour les employeurs. La chargée de projets spéciaux d’Innovation Développement Économique Trois-Rivières, Audrey Castonguay, estime qu’elles devraient s’envoler rapidement selon le principe du « premier arrivé, premier servi ».

Salon-emploi.ca

Cette année, il n’y aura pas de salon virtuel en tant que tel. Les fonctionnalités implantées l’an dernier sur le site Internet de l’événement viendront plutôt s’amalgamer aux avantages du Salon physique. « Cette façon de faire permet une meilleure visibilité et évite la confusion de date et d’horaire », mentionne M. Cournoyer.

Ainsi, sur le site web du Salon (salon-emploi.ca), les exposants pourront bénéficier d’une visibilité supplémentaire grâce aux « profils employeurs », qu’ils pourront mettre à leur image à l’aide de visuels et de descriptifs attrayants. Ils pourront y afficher leurs postes à pourvoir, ce qui permettra aux candidats de cibler au préalable les emplois qu’ils aimeraient occuper.

Les candidats pourront aussi s’inscrire dans une toute nouvelle banque de candidatures disponible sur le site Internet du Salon. Au terme de l’événement, les employeurs participants auront accès aux données de cette banque.

Nouvelle réalité

Le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, souligne la pertinence d’un tel Salon de nos jours. « Au début des années 80, le taux de chômage était très élevée. Les gens faisaient tout pour trouver un emploi. Les employeurs recevaient des tonnes de c.v. La tendance a changé totalement », fait-il remarquer.

Dans un autre ordre d’idées, il a aussi rappelé au nom de la ministre de l’Emploi, Kateri Champagne Jourdain, que les employeurs avaient accès à du soutien dans les bureaux de Services Québec en matière de ressources humaines et même à de l’aide financière pour pallier les défis de main-d’œuvre. Les chercheurs d’emplois y trouvent également divers services.