Un cadeau du ciel pour la Maison des jeunes de Nicolet

NICOLET.  Cette année, la Maison des jeunes de Nicolet a été soutenue par la campagne de financement du Biscuit Sourire. Ce sont 9 605,21$ qui ont été remis à la maison Le Déclic ce lundi 17 octobre, au Tim Hortons de Saint-Grégoire, à Bécancour.

« C’est un cadeau du ciel, ce montant! », lance René Proulx, président de la Maison des jeunes de Nicolet.

Cette somme permettra à la Maison des jeunes de continuer à accomplir sa mission auprès des ados de 12 à 17 ans et de bonifier grandement le programme des activités qui seront présentées aux jeunes, leur permettant de s’améliorer comme jeunes adultes en développant des valeurs personnelles positives.

« On veut faire des sorties extérieures. Je conduis des autobus scolaires, donc j’ai la chance d’avoir un autobus, alors on pourrait faire des sorties le samedi, et ce montant pourra faire profiter les jeunes! », explique René Proulx.

Également, M. Proulx souhaite acheter de l’équipement pour la maison des jeunes et la rénover un peu. Par exemple, les deux tables de billard auraient besoin de nouveaux tapis.

La Maison des jeunes veut devenir un OBNL

Les administrateurs de la Maison des jeunes de Nicolet ont amorcé des démarches afin que celle-ci soit reconnue comme organisme à but non lucratif (OBNL). Cette reconnaissance lui permettra entre autres de remettre des reçus de charité et de se prévaloir d’une panoplie de programmes de soutien destinés aux organismes communautaires.

Elle n’a pas encore reçu son accréditation et les administrateurs sont à bout de souffle et de ressources. Les bénévoles se font rares et le manque de main-d’œuvre se fait ressentir.

Pour l’instant, la maison des jeunes est ouverte un soir par semaine, soit le vendredi. René Proulx estime que l’établissement pourra bientôt ouvrir ses portes également les samedis. Mais le but ultime serait d’être ouvert à temps plein, ce que leur permettrait l’accréditation d’OBNL.

« De voir des jeunes qui sont heureux et qui ont du plaisir, c’est notre paye à nous autres! », conclut M. Proulx.