Un agriculteur de Sainte-Eulalie trouve sa relève grâce à L’ARTERRE

Le service d’accompagnement L’ARTERRE a permis à un agriculteur de Sainte-Eulalie de trouver relève à sa terre biologique. Il s’agit d’un 11e jumelage depuis la création de ce service en mars 2018.

Le maillage a été réalisé alors que Gaétan Prince, agriculteur de production de bovins biologiques, cherchait une relève à sa terre biologique. Il a alors présenté les services de L’ARTERRE à ses voisins, Florence Thibodeau et Hubert Soucy.

«On a acheté notre maison en mai 2017 et l’étable de M. Prince est située juste en face de notre maison. On a fait connaissance et on s’est rendu compte qu’il avait envie de transférer ses terres à une relève. Ç’a été de grosses réflexions et on a finalement pris la décision de se lancer en production de grandes cultures. On a eu plusieurs discussions avec les intervenantes de L’ARTERRE pour trouver des ententes gagnantes entre les deux parties», explique Hubert Soucy, ingénieur agricole de métier.

Gaétan Prince était inscrit à L’ARTERRE depuis le tout début. Il se cherchait des aspirants depuis trois ans et souhaitait léguer sa terre en espérant conserver la vocation biologique de celle-ci.

Florence Thibodeau et Hubert Soucy en sont à leur première année en grandes cultures biologiques et veulent pour les prochaines années se lancer dans la production de maïs, soya et céréales.

Des services de soutien

Les trois intéressés ont pu recevoir différents services d’accompagnement de la part de l’agente de maillage de L’ARTERRE, Élizabeth Gagné-Gauthier, et de la conseillère en développement agroalimentaire de la MRC Nicolet-Yamaska, Ariane Fréchette.

«Grâce à leurs différents suivis et leurs outils disponibles, elles ont pu nous enligner sur certaines choses. Elles nous ont offert plusieurs formations gratuites qui nous amenaient ailleurs. Ça nous permettait aussi de voir nos forces et nos faiblesses. Pour moi, c’est vraiment un cadeau que j’ai reçu de L’ARTERRE. Pour quelqu’un qui souhaite aller chercher quelque chose de plus, pourquoi ne pas en profiter», confie Gaétan Prince.

Selon Florence Thibodeau, pour une personne qui arrive dans une nouvelle région et qui n’a pas de réseau de contacts, les services d’accompagnement peuvent être très intéressants. «C’est un bon point de départ pour concrétiser un projet. Ça nous permet de bien nous positionner sur ce qu’on veut ou pas, notre mission et nos valeurs».

«Un jumelage demande beaucoup de travail de la part des aspirants et du cédant. Ce processus exige une bonne planification, de la patience, de l’ouverture d’esprit et une dose de détermination. Gaétan, Hubert et Florence ont toute mon admiration pour avoir réussi à trouver un terrain d’entente qui leur permet de réaliser leurs objectifs», mentionne Élizabeth Gagné-Gauthier.