Trois candidats à la rencontre des producteurs agricoles de Nicolet et Bécancour

ÉLECTIONS. Dans le cadre des consultations d’automne organisées par les syndicats de l’UPA de Nicolet et de Bécancour, une rencontre consacrée aux principaux enjeux agricoles de la campagne électorale avait lieu le 9 octobre. Les candidats Louis Plamondon, député sortant et candidat du Bloc québécois, Nathalie Rochefort, candidate du Parti libéral du Canada et Pierre-André Émond, candidat du Parti conservateur du Canada, étaient présents en compagnie d’une quinzaine de producteurs lors de cette activité tenue au Complexe Le 55 à Bécancour.

Les trois candidats disposaient, à tour de rôle, de trente minutes pour échanger et répondre aux quatre principales questions des producteurs, à savoir : les conflits commerciaux, les impacts des ententes commerciales passées et futures sur le secteur laitier, les compensations annoncées, l’environnement et les défis de la main d’oeuvre en agriculture.

Louis Plamondon, qui était le premier candidat à se présenter devant l’auditoire, a fait savoir dans son intervention qu’il était important de pallier aux défis de la main-d’oeuvre dans le secteur agricole. À cet effet, le candidat du Bloc québécois propose d’alléger les procédures en matière de recrutement des travailleurs étrangers pour mieux répondre à la réalité des producteurs, d’augmenter la mobilité des employés et d’investir dans la recherche en agriculture.

En matière d’agroenvironnement, Nathalie Rochefort du Parti libéral, a souligné que si son Parti est reconduit aux prochaines élections, la priorité sera de poursuivre l’investissement dans la réduction des matières plastiques et dans l’amélioration de la protection des bandes riveraines.

En ce qui concerne les conflits commerciaux et les ententes qui affectent le secteur agricole, notamment avec la Chine et les États-Unis, Pierre-André Émond du Parti conservateur s’est montré très préoccupé par cette situation. Le candidat a affirmé qu’il était urgent de prendre en charge les problématiques que subissent les producteurs de porcs et que les producteurs laitiers puissent bénéficier des compensations promises par le gouvernement le plus rapidement possible pour les aider.

«C’était un exercice extrêmement enrichissant autant pour les candidats que pour les producteurs. Les questions soulevées touchaient la réalité actuelle du monde agricole. Ce fut une belle occasion pour la classe agricole d’échanger avec les candidats», souligne Daniel Habel, animateur de l’évènement et président de l’UPA du Centre-du-Québec.

Rappelons que les consultations d’automne sont des activités d’échange qui permettent de mieux cerner les préoccupations des producteurs.