L’ouverture reportée à la fin de janvier

BÉCANCOUR. Sophie ­Ste-Croix et ­Kayla ­Francis souhaitaient ouvrir les portes du ­resto-pub ­La ­Chevauchée à temps pour les fêtes, mais comme les travaux ont pris du retard, les deux femmes ont dû repousser le jour J à 2022.

Si tout va comme prévu, le ­resto-pub ouvrira finalement ses portes le 29 janvier, mais les nouvelles mesures sanitaires pourraient à nouveau faire reculer les entrepreneures. En effet, elles doutent que d’ouvrir à 50 % de sa capacité soit la meilleure stratégie, ou encore de faire des achats de nourriture qui risqueraient d’être gaspillée à la suite de nouvelles mesures plus contraignantes.

Un projet attendu à ­Bécancour

C’est connu, l’ancienne ­Caisse populaire du secteur de ­Sainte-Gertrude, à ­Bécancour, est en train de subir une métamorphose complète. Sophie ­Ste-Croix et ­Kayla ­Francis en dévoilent un peu plus sur ce projet de ­resto-pub qui promet d’être rassembleur.

Sophie ­Ste-Croix est propriétaire du ­Café-bistro l’Équestria, situé au ­Complexe équestre de ­Bécancour. C’est là qu’elle a rencontré ­Kayla ­Francis, alors que cette dernière devenait son employée. Toutes deux amoureuses des chevaux et avec l’âme entrepreneure, elles se sont lancées dans l’aventure de ­La ­Chevauchée.

«  ­Quand on a vu que la ­Caisse était à vendre, on s’est dit que c’était l’endroit parfait ! ­Pour un restaurant, c’est super bien placé et la bâtisse est belle. Le coût était intéressant aussi !  », révèle ­Mme ­Ste-Croix.

«  ­Ce sera une ambiance  »restaurant » la semaine, un peu plus pub les ­week-ends, mais ce sera aussi un restaurant familial. Ce n’est pas un bar qui va rester ouvert jusqu’à 3 h du matin !  », tient à préciser ­Mme ­Ste-Croix. Bel atout pour les familles de la région, une petite salle de jeux sera aménagée pour les enfants, car les offres pour accommoder les familles en restauration se font plutôt rares. «  J’ai deux petites cocottes au primaire. Quand j’allais au restaurant et que je voulais encore discuter avec mon amie après le repas, les enfants  »fatiguaient » ! Ça peut également aider des mamans qui veulent tout simplement prendre un café  », estime ­Mme ­Francis.

Pour la belle saison, en plus d’ajouter à leur offre un bar laitier, les deux entrepreneures prévoient la construction d’une terrasse comme il s’en fait peu dans la région. «  ­On aura une belle terrasse ! ­On voit des tables un peu partout avec des arbustes, des fleurs, une fontaine d’eau  », imagine ­Mme ­Ste-Croix. Elles ont d’ailleurs de quoi laisser aller leur imagination, car elles ont accès à 56 000 pieds carrés de terrain à l’arrière de leur restaurant. Si les astres s’alignent, elles aimeraient également y construire un petit parc clôturé pour les enfants de leur clientèle. «  ­On veut viser un peu de tout, autant les rencontres entre amis, en famille ou en amoureux  », précise ­Mme ­Francis.

Dans l’optique d’inclure l’ensemble de la population, ­La ­Chevauchée adaptera son ambiance et son menu au fil de la semaine. Avec un menu plus restreint en semaine de style bistro, tels des poutines, des clubs sandwichs ou des pâtes, celui des fins de semaine sera plus élaboré tout en restant accessible. «  ­Il n’y aura rien de mauvais ici ! ­Même les déjeuners, ils seront les meilleurs dans le coin !  », lance ­Mme ­Ste-Croix avec assurance. Elles offriront aussi du café de spécialité et des bières de microbrasseries.

Les deux ­Bécancouroises veulent également être un relais motoneige ou encore accommoder les cavaliers en leur offrant un endroit où attacher les chevaux. «  ­Les occasions de se promener à cheval et de pouvoir aller manger au resto par la même occasion sont recherchées. Tu peux les compter sur les doigts de la main, les places où tu peux faire ça !  », assure ­Mme ­Ste-Croix.

Course folle !

Sophie ­Ste-Croix et ­Kayla ­Francis ont fait l’acquisition de la bâtisse qui abritera leur ­resto-pub ­La ­Chevauchée en juin dernier. Depuis, c’est la course folle pour aménager les locaux qui accueilleront le restaurant, car ils n’étaient pas du tout adaptés à la restauration. «  C’était plein de petits bureaux séparés avec des comptoirs  », expliquent les deux ­Bécancouroises. Elles veulent créer un environnement chaleureux et rustique.

Une partie du bâtiment pourra aussi abriter un autre commerce, car elles ont aménagé un local qui pourra accueillir une seconde entreprise.

Si tout va comme prévu, les deux entrepreneures espèrent pouvoir ouvrir leurs portes avant l’arrivée des ­Fêtes. «  ­Mais il faut attendre après l’électricien, le plombier et l’ingénieur en premier lieu  », ­expliquent-elles.

D’ailleurs, avis aux intéressés, les propriétaires seront bientôt à la recherche de main d’œuvre : serveurs, barmaids et cuisiniers. Elles prendront un soin particulier pour le choix du chef cuisinier, car c’est la cuisine qui sera le cœur de ­La ­Chevauchée. «  ­Tant qu’on n’aura pas rencontré le bon chef cuisinier, on ne sera pas ouvert. On est même prête à regarder un peu l’organisation de la cuisine avec le chef pour qu’il y soit à l’aise. Mais je ne suis pas inquiète d’en trouver un, car ­La ­Chevauchée une bonne opportunité. Il y a beaucoup de gens qui recherchent la campagne  », ­expliquent-elles.

«  ­On le dit tout le temps qu’on a trouvé notre petit paradis, ici !  », ­concluent-elles en chœur.