L’Académie JiuManji ouvre ses portes à Nicolet

NICOLET. Les amateurs d’arts martiaux seront comblés, car une toute nouvelle école de jiu-jitsu brésilien ouvre ses portes à Nicolet, sur le boulevard Louis-Fréchette. L’Académie JiuManji accueillera officiellement ses premiers élèves le 2 mai prochain, mais les curieux pourront aller y jeter un œil dès le 30 avril lors de sa journée porte ouverte pour avoir accès à des démonstrations et autres surprises.

Ce sont Jordan Desfossés et Jeff Giroux, deux amis d’enfance, qui sont derrière le projet de l’Académie JiuManji. Alors que Jordan enseigne déjà depuis 4 ans, le gym où il donnait ses cours a fermé ses portes à cause de la pandémie. Deux ans plus tard, il est persuadé que maintenant est le bon moment pour enfin avoir sa place pour lui et ses élèves qui lui sont restés fidèles.

D’ailleurs, Jeff est l’un des élèves de Jordan! Il a joint l’aventure de l’Académie notamment pour faire profiter l’entreprise de sa technique en administration, mais également parce qu’il a eu la piqure de cet art martial grâce à son meilleur ami. « Il m’a achalé pendant trois mois pour que j’en fasse avec lui quand il a commencé à donner des cours à Nicolet! », lance Jeff Giroux.

Quant à Jordan, il est rapidement devenu adepte du jiu-jitsu lorsqu’il a découvert la discipline il y a environ 8 ans, alors qu’il demeurait à Drummondville. « L’école là-bas était juste correcte. J’aimais vraiment ça, alors je voulais m’entrainer avec des gens de plus haut niveau. Je faisais donc trois heures de route, deux ou trois fois par semaine, pour me rendre à Sherbrooke et m’y entrainer!, raconte Jordan. J’ai fini par déménager à Sherbrooke où j’ai habité pendant deux ans pour pouvoir m’entrainer plus souvent, soit cinq ou six fois par semaine. » Il a toutefois continué à faire de la route pour sa passion, car durant ce temps, il enseignait déjà le jiu-jitsu à Nicolet.

Une discipline en évolution

Le jiu-jitsu brésilien est un sport de grappling, comme le judo ou la lutte, dans lequel on utilise des techniques de contrôle, de projection, d’immobilisation et de soumission, plutôt que des coups de pied ou de poing. « Au jiu-jitsu, c’est quand on arrive au sol que le combat commence, explique Jordan Desfossés. Le combat finit seulement si le round se termine ou s’il y a une soumission, donc si un des deux combattants abandonne. »

« C’est une bonne manière de se mettre en forme. Ce n’est pas comme aller courir, ce n’est pas comme aller soulever des poids, c’est un autre style d’essoufflement, expliquent les deux entrepreneurs. Ici, on essaie de lever le poids d’une personne qui va bouger! C’est comme si ton haltère essayait de t’attaquer! », ajoutent-ils avec humour.

« J’aime ce sport, parce que ça évolue toujours!, mentionne Jordan. Ça fait 8 ans que j’en fais et je ne suis même pas proche d’avoir vu 5% de tout ce qui est possible dans le jiu-jitsu. Je ne ferai jamais le tour de ce sport et c’est vraiment ce qui me fait tripper! »

« De mon côté, poursuit Jeff, j’aime le jiu-jitsu parce que c’est un sport stratégique, comme une partie d’échec! »

« J’aime également qu’on soit comme une famille. D’ailleurs, à l’Académie, on veut développer le côté festif, amical et familial. On veut que ce soit accueillant pour les gens et l’ambiance est importante. Il n’y a aucune méchanceté entre les participants », ajoute-t-il.

Pour l’instant, l’Académie JiuManji n’offrira qu’une seule classe qui combinera tous les niveaux. Lorsque la clientèle s’agrandira, les deux hommes souhaitent offrir des classes uniquement pour femmes ainsi que des cours adaptés aux enfants. À plus long terme, ils pourraient vouloir obtenir davantage d’espace pour proposer des cours de Zumba ou de yoga.