Martel réclame des compensations financières

POLITIQUE. Le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, était extrêmement déçu de l’attitude du gouvernement, vendredi après-midi, alors qu’il a tenté de faire valoir les droits des propriétaires vivant à proximité du site contaminé.

Dans une motion déposée à l’Assemblée nationale, il demandait d’entamer des discussions pour trouver un arrangement satisfaisant avec les résidents, ce qui, à son avis, passerait par l’expropriation afin de relocaliser ceux qui ont vu la valeur de leur propriété chuter à la suite des révélations de la catastrophe environnementale.

Étant donné que le gouvernement reconnaît l’apport du ministère régional dans le dossier, et que les résidents ont subi de préjudices financiers, il a déposé cette motion qui a été balayée du revers de la main par les libéraux. «Ils n’ont même pas voulu en discuter», déplore le député.

«Le gouvernement n’a fait preuve d’aucune compassion. Il veut forcer les propriétaires à procéder de façon juridique. Parce qu’ils présument qu’ils ne le feront pas en raison des coûts élevés que représentent les recours et que s’ils le font, ce sera les fonds publics qui vont payer», pestait-il, lorsque joint parLe Courrier Sud.

Le député comptait entreprendre des démarches auprès du PDG de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, Maurice Richard, avec qui il espère avoir une meilleure écoute. «La SPIPB a un droit d’expropriation parce qu’elle a une zone tampon à cet endroit, plaide Donald Martel. Peut-être qu’il y aurait un bout de chemin à faire de ce côté-là.»