Le Festival du Cochon doit se réajuster

SAINTE-PERPÉTUE. Malgré une programmation relevée, le Festival du Cochon n’arrive plus à se démarquer seulement avec ses spectacles en plein air.

«C’est de plus en plus difficile», admet le directeur général, Michel Jutras, qui estime que l’émergence du Festival d’été de Québec et l’apparition de spectacles populaires au Festival de la Poutine, au Mondial des Cultures et au Festival des Fromages Fins de Victoriaville a fait mal au Festival du Cochon.

«Avant ça, quand tu voulais voir un spectacle en plein air dans la région, il fallait venir à Saint-Perpétue, rappelle-t-il. On voudrait tous que les artistes soient seulement chez nous, mais ce n’est plus possible, parce qu’il y a tellement d’événements.»

La présence de la grande scène, construite en 2002, est tout de même un atout pour permettre à l’organisation de se démarquer des autres. «Les artistes et les techniciens de scène savent qu’ils sont confortables quand ils viennent à Sainte-Perpétue, souligne Michel Jutras. Ça fait une différence quand ils ont à choisir.»

Ça permet aussi d’accueillir des foules plus imposantes. Jusqu’en 1999, les spectacles se tenaient sous un chapiteau en aluminium qui pouvait contenir 2500 spectateurs, soit deux fois moins que ce qu’a attiré Marie-Mai, le 7 juin dernier.

Cette année-là, une tornade a détruit l’infrastructure qui se voulait très moderne à l’époque. Si bien que l’organisation a été forcée d’aménager d’urgence une scène extérieure, ce qui s’est finalement avéré un vif succès.