Accident de contraception : 3 bons gestes
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Les accidents de contraception font partie des principales causes des grossesses imprévues et non désirées. Par extension, ils sont également l’une des principales causes d’interruption volontaire de grossesse au Canada.
Mais il faut savoir que les accidents de contraception ne constituent pas toujours une fatalité. Certains réflexes permettent de se prémunir de leurs conséquences. Voici les 3 bons gestes à adopter en cas d’accident de contraception.
Se faire dépister
Les accidents de contraception ne mènent pas forcément à une grossesse. Ils peuvent aussi augmenter les risques d’attraper des infections sexuellement transmissibles et qui sont parfois asymptomatiques.
Dans ce cas, après un accident de contraception, la meilleure chose à faire est de se rendre dans un centre de dépistage ITSS à Montréal le plus tôt possible. Les patients pourront non seulement s’y faire dépister, mais également bénéficier de conseils en matière de santé sexuelle.
Procéder à une contraception d’urgence
La contraception d’urgence est un moyen qui permet de réduire les risques de grossesse à la suite d’un rapport sexuel non protégé ou mal protégé. L’application de cette méthode contraceptive fait donc partie des meilleurs gestes pour prévenir les conséquences d’un accident de contraception.
Les deux types de méthode de contraception d’urgence les plus connus sont :
- les pilules hormonales ou « pilules du lendemain » qui stoppent ou retardent l’ovulation ;
- les dispositifs intra-utérins ou stérilets qui empêchent la fécondation et l’implantation d’un ovule fécondé.
Quel que soit le type, une méthode de contraception d’urgence doit être réalisée le plus tôt possible, dans les 3 à 5 jours qui suivent le rapport sexuel. En effet, plus vite la contraception est effectuée, plus la méthode a de chances d’être efficace.
Cependant, il faut savoir que la contraception d’urgence ne permet pas d’interrompre une grossesse. À partir du moment où l’ovule fécondé s’est fixé sur l’utérus, ni les pilules du lendemain ni les stérilets ne peuvent stopper la grossesse.
Se faire avorter
L’avortement reste l’une des solutions les plus efficaces, mais aussi les plus radicales aux accidents de contraception. Il s’agit d’une méthode d’interruption volontaire de grossesse et qui, comme son nom l’indique, permet de stopper la grossesse.
D’ailleurs, il faut savoir que l’avortement peut se faire à tous les stades de la grossesse. Contrairement aux méthodes contraceptives, l’avortement peut donc se faire même plusieurs semaines après le rapport sexuel mal protégé ou non protégé. Cependant, plus l’opération se fait tardivement, plus elle présente de risque pour la santé et la vie de la femme enceinte.
Au Québec, l’avortement tout au long de la grossesse est légal depuis les années 1980. L’opération peut se faire sans l’autorisation du partenaire et sans la permission des parents pour les jeunes âgées de 14 et plus.