Où ira le combustible irradié?

NUCLÉAIRE. Une grande préoccupation de tous ceux qui ont milité pour la fin du nucléaire est sans contredit les déchets radioactifs qu’auront laissés 29 ans de production nucléaire à Gentilly, à compter de 1983.

Au début décembre, la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a annoncé qu’elle concentrera ses efforts sur cinq collectivités ontariennes : Ignace, Manitouwadge, Hornepayne, South Bruce et Huron-Kinloss.

Depuis 2010, la SGDN travaille à trouver un site de prédilection pour un dépôt géologique en profondeur où sera stocké le combustible nucléaire irradié. Elle prévoit être en mesure de le choisir d’ici approximativement 2023.

Une fois le site choisi, la SGDN devra élaborer une méthode de gestion à long terme qui soit techniquement sûre, écologiquement responsable et économiquement viable. À Gentilly-2, ce n’est qu’à partir de 2058 que le transfert du combustible est prévu.

D’ici là, ils seront progressivement transférés vers les onze modules de stockage à sec (CANSTOR), après avoir passé sept ans dans la piscine de stockage. D’ici 2020, un total de près de 130 000 grappes de combustible nucléaire irradié seront confinées à l’intérieur des modules.