Une année de planification à Bécancour

BILAN. 2014 aura été une année de réflexion et d’analyse afin de mieux planifier l’avenir de Bécancour.

C’est le constat qu’a fait le maire Jean-Guy Dubois en dressant le bilan de la première année de son deuxième mandat à la Ville de Bécancour.

Sa plus grande fierté est d’avoir mis sur pied un Chantier économique où une quarantaine d’intervenants socio-économiques ont réfléchi aux différents enjeux de la ville.

Plusieurs recommandations ont par la suite été retenues afin de favoriser le développement commercial, industriel et résidentiel de la ville… et nous devrions en voir les résultats sous peu, selon le maire de Bécancour.

«Les ficelles sont longues à attacher, mais c’est en cours. La mise sur pied d’un carrefour entrepreneurial devait avoir lieu cet automne, mais ça n’a toujours pas abouti. C’est ma plus grande hâte», a souligné Jean-Guy Dubois.

En attente de projets

Tout comme 2013, l’année 2014 aura été une année d’attente pour de nombreux grands projets tels que Quest et SLNGaz, sans compter la lutte pour la survie de RER Hydro, le report indéterminé de la construction d’IFFCO et la décision de ne pas reconstruire les installations d’Olin…

«Depuis la fermeture de Gentilly-2, c’est le calme plat. J’ai très hâte de voir tomber un dossier majeur à Bécancour», s’impatiente le maire de Bécancour.

Celui-ci estime que des investissements seront réalisés sur différents attraits touristiques tels que le quai de Ste-Angèle, le centre de la biodiversité, le moulin Michel, le Vieux moulin de St-Grégoire et le parc de la rivière Gentilly.

«Ce ne sera pas un million $ à chaque endroit, mais ce sont des investissements qui s’inscrivent dans la poursuite normale de leur entretien, parce que ce sont des joyaux que nous voulons conserver», illustre-t-il.

Il y a aussi les célébrations du 50e anniversaire de Bécancour qui sont attendus en 2015 pour renforcir le sentiment d’appartenance.

Obésité réglementaire

Le maire de Bécancour estime que des retards administratifs sont engendrés par le système dans lequel les municipalités doivent fonctionner. Il déplore notamment la «surrèglementation» avec laquelle le conseil doit composer en devant pratiquement tout faire approuver par la MRC et le ministère des Affaires municipales.

«Il y a une obésité réglementaire…, illustre-t-il. Je souhaite qu’il y ait un amaigrissement des normes. Si on nous donne la responsabilité qu’on nous laisse nous en occuper. Nous avons un urbaniste qui est qualifié pour ça».