Plusieurs mesures pour protéger l’animal

SAINTE-PERPÉTUE. Avec la sortie publique de l’ancien dur à cuire et fervent défenseur du bien-être animal, Georges Laraque, Le Courrier Sud a voulu connaître les mesures prises pour protéger les cochons lors de la fameuse course nationale du cochon graissé.

Selon le protocole fourni par l’organisation du Festival du Cochon, les animaux sont pratiquement traités aux petits oignons.

D’abord, il faut savoir que le mot graissé est un mythe, puisqu’aucune graisse n’est utilisée, mais seulement de la boue, ce qu’adorent les cochons puisque ç’a pour effet de le rafraîchir étant donné qu’il n’a pas de poil pour le protéger du soleil.

Durant l’été, la Coop fédérée de Victoriaville, via ses porcheries à Sainte-Brigitte-des-Saults, fait le tri pour obtenir des cochons en santé et dont les pattes sont en bon état.

En tout, 21 cochons seront sélectionnés soit un par participants. Les cochons pour les hommes sont d’environ 130 livres et ceux pour les femmes de 80 livres.

Le jour de l’événement, le Centre de la viande Crépeau et fils, un transporteur spécialisé, va les chercher à la ferme dans une remorque spécifiquement conçue pour eux, où il y a de l’eau et de la nourriture.

Une fois arrivées sur les lieux, environ deux heures et demie avant la course, les bêtes sont amenées dans un enclos où se trouve une toile en cas d’intempéries ou d’un soleil de plomb.

Ils peuvent ainsi se familiariser avec l’endroit et des responsables s’occupent de les divertir et de s’assurer qu’ils soient en forme quand ce sera leur tour!

Dans l’arène, tout est fait pour éviter que le cochon ne se fasse mal. La clôture est hermétique avec un caoutchouc dans le bas. Le baril est quant à lui équipé de rebords rembourrés et on retrouve un matelas dans le fond.

Durant la course, les participants n’ont pas le droit de brutaliser l’animal, de l’attraper par les oreilles, les pattes ou la queue sous peine d’être disqualifiés.

L’effort qui est demandé aux cochons est de 90 secondes, soit le temps maximal alloué aux participants. Une fois qu’il a terminé, l’animal est dirigé vers un deuxième enclos pour se reposer et s’assurer de ne pas passer une autre fois.

Un arbitre est tout près de l’action pour s’assurer que le cochon ne souffre pas d’essoufflement excessif ou d’une patte cassée, sans quoi il arrêtera l’épreuve. Un vétérinaire de la Clinique Vétérinaire 50-50 est même sur place pour s’assurer que les cochons sont en santé.

Son véhicule est tout près en cas de blessures. Toutefois, l’organisation n’a dénombré aucun incident au cours des 36 premières éditions.

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