Quelques retards pour le réaménagement de la rue du 12-Novembre
CENTRE-VILLE. L’ambitieux projet de réaménagement de la rue du 12-Novembre, au centre-ville de Nicolet, ne pourra peut-être pas avoir la même forme que ce qui avait été annoncé en mai dernier.
C’est ce que nous a confié la mairesse Geneviève Dubois, qui estime que ce sera même difficile d’entreprendre les travaux au cours de l’automne. C’est que le projet a rencontré quelques embûches en raison de l’emplacement où il est projeté.
«Parce qu’il est prévu dans le littoral et dans une zone exposée aux glissements de terrain, c’est toujours compliqué, explique Mme Dubois. On a eu quelques surprises avec le ministère de l’Environnement. On ne pourra pas couper d’arbres, mais on pourra tout de même élaguer un peu pour faire une ouverture.»
La petite placette en bois, qui était prévue au bout de la rue Louis-François-Simard près d’une petite station de pompage, pourrait quant à elle être déplacée de quelques mètres afin qu’elle ne soit plus en zone inondable ou à risque de glissement de terrain.
La Ville de Nicolet espérait avoir des nouvelles plus rapidement de la part du ministère de l’Environnement pour aller de l’avant, mais les autorisations n’étaient toujours pas rentrées à la fin de l’été. D’où le délai occasionné jusqu’ici dans le projet.
Rappelons que le projet est évalué à 325 000$, dont 25 000$ provenant du Fonds éco IGA. La Ville de Nicolet a aussi décidé d’y investir l’ensemble de l’enveloppe provenant du Fonds de développement du territoire (FDT) qui lui est réservée à la MRC de Nicolet-Yamaska, soit un montant de 68 000$. «On aurait pu saupoudrer notre argent sur plusieurs projets, mais on a décidé de se concentrer sur un seul pour que ce soit plus porteur», a fait valoir la mairesse de Nicolet.
En plus de la terrasse en bois, le projet doit comprendre des chaises longues, des tables de pique-nique, des bacs de végétation, des lampadaires et des guirlandes lumineuses. Des îlots de verdure doivent être installés le long du bâtiment et du stationnement issu du projet Zin Zen près de la rue Octave-Bellerose.
À plus long terme, un autre projet de murale artistique est dans les cartons sur le mur arrière du bâtiment qui abrite le Korvette et le Mama Mia. Celle-ci s’ajoutera à celle réalisée par Maxim Charland en hommage à son grand-père, l’artiste-peintre nicolétain Jean-Paul Charland, qui s’est ajoutée il y a quelques semaines. Une passerelle dans le boisé longeant la rivière jusqu’à la hauteur de Sogetel est aussi dans les plans pour une autre phase.