Revêtement extérieur en bois : un tour d’horizon
Ce texte a été écrit en partenariat avec
Matériau de construction millénaire pour les populations des aires géographiques nordiques où les importantes variations de température et les intempéries mettent à mal les infrastructures résidentielles, le bois fait un retour en force dans le domaine de la construction résidentielle. Reprenant ses lettres de noblesse et réintégrant les courants esthétiques contemporains à titre d’élément architectural après quelques décennies où il fut délaissé au profit de matériaux de synthèse et d’ingénierie comme le vinyle, la brique et le béton, le revêtement extérieur en bois comporte nombre d’avantages qui le font se démarquer de ces matériaux rivaux.
Le bois, un excellent isolant
Un des avantages incontestés des revêtements extérieurs en bois est sans contredit ses caractéristiques isolantes d’exception. Cette capacité à réguler la température des espaces qu’il enclôt provient de la grande quantité d’air emprisonnée dans le bois lors de la croissance de l’arbre. L’air, vu son importante capacité thermique massique est un des meilleurs isolants qui soient. La concentration d’air emprisonnée dans un matériau est d’ailleurs un excellent indicateur de ses facultés à transmettre ou à ne pas transmettre la chaleur.
À titre de comparaison, lorsqu’on confronte la capacité d’isolation thermique du bois à celles d’autres matériaux de revêtement extérieur courants comme le béton ou la brique, on s’aperçoit que le bois est 15 fois plus isolant que le béton et jusqu’à 6 fois plus isolant que la brique. Bien entendu, cette formidable capacité d’isolation se traduit en économies proportionnelles au facteur d’isolation eu égard aux coûts de chauffage et de climatisation, poste de dépenses majeur en électricité pour les Québécois.
Le revêtement en bois, une solution écologique
À l’heure des changements climatiques, de la surconsommation, de la détérioration des écosystèmes et de la contrainte aiguë qu’exerce l’activité humaine sur l’environnement, de plus en plus de gens se tournent vers des solutions écologiques et adoptent des pratiques de consommation responsables afin de minimiser leur empreinte écologique.
À cet égard, le bois, matériau recyclable, permet de concilier conscience environnementale et esthétisme architectural. En comparant son empreinte carbone à celle d’autres matériaux de revêtement, le bois dispose d’un avantage de taille : un arbre capture naturellement le carbone de l’atmosphère qu’il utilise pour produire son bois. De plus, lorsque le cycle de vie d’un revêtement extérieur en bois s’achève, il est possible de le récupérer et de le réintroduire dans la chaîne de production, notamment pour en faire du papier recyclé.
Différents revêtements, différentes durées de vie
Les revêtements en bois peuvent avoir une durée de vie allant de 25 ans à 55 ans, selon l’essence choisie et la fréquence à laquelle il est entretenu. Lorsqu’on compare cette dernière à celles de la brique (100 ans) et du vinyle (40 ans), la durée de vie du bois est tout à fait respectable, mais nécessite d’être entretenu plus fréquemment, notamment en y appliquant de l’huile prévue à cet effet environ tous les 8 ans.