Comment prévenir le cancer du col de l’utérus ?
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Au Québec, le cancer du col de l’utérus est le troisième cancer le plus fréquent chez les femmes de 25 à 44 ans. Environ 3000 femmes apprennent qu’elles en sont atteintes chaque année. 90% des cas de ce type de cancer sont causés par le virus du papillome humain (VPH). Le VPH est une infection transmissible sexuellement (ITS). Il se propage donc par le contact peau à peau, et devient encore plus contagieux lorsqu’il y a une lésion. Lorsque l’on contracte le virus, certaines personnes développent des verrues génitales, alors que d’autres demeurent sans symptômes. Ces dernières sont quand même contagieuses. Dans 50% des cas, les lésions disparaissent en 4 mois sans intervention.
Le VPH est une infection très fréquente, mais seuls les cas les plus graves occasionnent le cancer du col de l’utérus. Plusieurs moyens sont utiles pour prévenir le cancer du col de l’utérus, notamment en ce qui concerne la protection et le dépistage.
Dépistage
Le dépistage du cancer du col de l’utérus se réalise par prélèvement de cellules du col de l’utérus ensuite envoyées en laboratoire. On nomme cette procédure la cytologie (test Pap). Il est recommandé aux femmes de 21 à 65 ans de réaliser un test Pap tous les 2 ou 3 ans. Le dépistage vise à surveiller l’apparition de lésions précancéreuses, que l’on peut alors tenir à l’œil plus étroitement. Il s’agit du moyen le plus efficace pour prévenir les cas de cancer du col de l’utérus.
Vaccination
La vaccination contre le VPH est une bonne méthode pour soutenir le système immunitaire en cas d’infection. Elle est prévue au calendrier de vaccination pour les enfants de la 4e année du primaire. Le vaccin possède une meilleure efficacité s’il est administré avant le début des activités sexuelles, mais il reste avantageux à tout moment.
Protection sexuelle
Puisque le VPH se transmet lors des rapports sexuels, il convient d’utiliser le condom ou la digue dentaire pour éviter sa transmission. Les antécédents sexuels de ses partenaires (nombre de partenaires, utilisation de protection ou non, etc.) ont aussi une influence sur les risques. À savoir cependant que le condom et la digue dentaire ne protègent que partiellement contre le VPH, puisqu’il peut être contracté par le contact de la peau autour des parties génitales.
Ainsi la cytologie et la vaccination sont les meilleurs moyens pour prévenir les infections graves du VPH. À savoir que la fumée du tabac et des défaillances du système immunitaire peuvent possiblement aggraver les cas d’infection au VPH.