Que du bonheur!

LETTRE OUVERTE. Déjeuner, diner, souper, lire le journal, recevoir des amis sur la table à pique-nique sous un arbre, c’est la première fois, depuis nombre d’années que je demeure à Nicolet, que je peux faire cela, sans mouches noires! 

Par les années passées, même si j’entretenais un terrain de 60 000 mille pieds carrés  je devais utiliser un gazobo de 9 X 12 pieds pour bénéficier de l’été. De plus, je dépensais, beaucoup plus que les 35$ chargés sur le compte de taxes 2018 pour l’achat de chasse moustiques qui n’est pas bon pour la santé et l’environnement et avec une efficacité discutable.

Cet été,  avec le traitement biologique de la rivière Nicolet, je peux jouir librement de tout mon terrain à toute heure du jour et de la soirée, sans être irrité par les mouches noires. De plus,  selon les biologistes, le temps chaud et humide que nous avons connu, aurait été propice à la multiplication et au développement des larves de mouches noires. Ouf, on l’a échappé belle!

Pour ma part, je pense que le projet pilote de contrôle biologique des insectes piqueurs pour 7 municipalités de la MRC Nicolet-Yamaska ainsi que la municipalité de Ste Brigitte des Saults a été très positivement concluant. Nous n’avons pas été incommodés par les mouches noires, sauf, les premiers jours du printemps. De ce fait, les biologistes  ont pris le temps de mieux connaître les deux branches de la rivière Nicolet pour ainsi poser des gestes appropriés aux bons endroits.

Finalement, il serait de bon augure de remercier les élus de notre conseil municipal pour nous avoir permis de passer un si bel été. Ce faisant, nous nous assurerons que ce projet pilote soit renouvelé année après année comme c’est le cas de plusieurs autres municipalités au Québec. Rappelons-le, le traitement de la rivière Nicolet avec le Bti (bacillus thuringiensis israelensis) est l’option la plus écologique en matière de lutte aux insectes piqueurs.

En passant, mes petits-enfants (de Victo et St-Bruno) m’ont dit: «Grand-papa, tu n’as presque plus de mouches fatigantes» et sont venus me voir plus souvent,  quel bonheur!

André Labbé

Nicolet