L’ex-épouse de Vladimir Poutine n’est pas à l’abri de sanctions de la part du Canada

OTTAWA — Un porte-parole de la ministre des Affaires étrangères a déclaré que le Canada n’excluait pas d’imposer des sanctions à l’ex-épouse du président russe Vladimir Poutine, Lyudmila Ocheretnaya.

L’ex-femme du président russe, qui a divorcé en 2014, est la mère de ses deux filles adultes, déjà sanctionnées par le Canada.

Mélanie Joly avait déclaré la semaine dernière que la compagne présumée de M. Poutine, Alina Kabaeva, qui vient d’être sanctionnée par le Royaume-Uni avec Mme Ocheretnaya, n’était pas à l’abri des sanctions canadiennes.

Le porte-parole de Mme Joly, Adrien Blanchard, a déclaré que toutes les options étaient sur la table pour une nouvelle série de sanctions, et que l’objectif était de s’assurer qu’il n’y avait pas de failles, y compris dans le cercle restreint de M. Poutine.

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février, le Canada a imposé des sanctions à plus de 1000 entités et personnes, y compris des oligarques russes et des alliés de M. Poutine au Bélarus.

M. Blanchard dit que l’objectif du Canada est d’être complètement aligné avec ses alliés sur les sanctions, afin que les responsables de l’invasion de l’Ukraine n’aient nulle part où se cacher.