La GRC de la Nouvelle-Écosse enquête sur un autre cas mortel de violence conjugale
HALIFAX — La Gendarmerie royale du Canada (GRC) de la Nouvelle-Écosse enquête sur un autre féminicide, cette fois dans le sud-ouest de la province.
Jeudi, la GRC a signalé deux décès suspects dans la communauté côtière de Yarmouth, affirmant que le 1er novembre, des agents ont trouvé les restes d’un homme de 58 ans et d’une femme de 49 ans dans une maison de Placid Court.
La police a déclaré qu’une enquête a déterminé que l’homme s’est suicidé après avoir tué la femme dans un acte de violence conjugale.
Mardi, la GRC et la police régionale d’Halifax ont confirmé qu’elles enquêtaient sur le meurtre d’une femme de 71 ans par son partenaire masculin de 72 ans à Cole Harbour, une banlieue au nord-est d’Halifax. La GRC a déclaré avoir répondu lundi matin à un appel concernant des morts subites dans une maison de Poplar Drive.
Comme ce fut le cas à Yarmouth, la police a déterminé que l’homme s’est suicidé après avoir tué sa partenaire
Le 22 octobre, la GRC a signalé la mort suspecte d’une femme de 59 ans et d’un homme de 61 ans, dont les corps ont été retrouvés le 18 octobre dans une maison d’Enfield, en Nouvelle-Écosse, au nord d’Halifax. À l’époque, la GRC avait déclaré que le Service des médecins légistes de la Nouvelle-Écosse avait déterminé que l’homme était mort de blessures auto-infligées et que la femme avait été victime d’un homicide.
Aucun autre détail n’avait été divulgué à l’époque et la GRC n’a pas répondu à une demande d’informations supplémentaires jeudi.
En septembre, l’Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse a adopté un projet de loi déclarant que la violence familiale était une épidémie dans la province. Le projet de loi, présenté par l’opposition NPD, a été déposé en réponse à une recommandation de la commission d’enquête qui a enquêté sur la fusillade de masse de 2020 en Nouvelle-Écosse qui a fait 22 morts.
L’enquête fédérale-provinciale a révélé que le tireur solitaire responsable de la pire fusillade de masse au Canada avait des antécédents de violence familiale et avait brutalement agressé sa conjointe quelques instants avant de se lancer dans une tuerie de 13 heures dans le nord et le centre de la Nouvelle-Écosse.
Lorsque le projet de loi a été adopté, les néo-démocrates ont noté que la Nouvelle-Écosse avait le taux de violence conjugale le plus élevé de toutes les provinces du Canada, avec plus de 30 % des femmes et 22,5 % des hommes qui ont été en couple déclarant avoir été agressés physiquement ou sexuellement par leur partenaire.