Wôlinak: une bibliothèque pour la communauté

Les résidents de Wôlinak peuvent maintenant profiter de leur bibliothèque, Maskwa. Cette bibliothèque, la première établie dans cette communauté abénakise, offre une vaste sélection de plus de 2 500 livres pour tous les âges et pour tous les goûts.

L’idée a germé en 2012, mais le projet est devenu plus concret à partir de janvier 2013. «C’est parti comme un simple projet, que nous avons proposé à la communauté. Les gens ont tout de suite embarqué, évoquant qu’il est important de mettre de l’emphase sur la lecture chez les enfants», mentionne Cindy Bernard, coordonnatrice la bibliothèque.

Pour que ce projet puisse se réaliser, le Conseil des Abénakis de Wôlinak a investi près de 150 000$ et a procédé à l’agrandissement de la salle communautaire, pour construire la bibliothèque.

«C’est une première pour les gens de la communauté. C’est important pour nous de promouvoir l’importance de la lecture, qui est en quelque sorte un remède à l’exclusion sociale. On peut lire pour le plaisir, pour s’instruire, se cultiver, forger son imaginaire ou améliorer ses performances scolaires», souligne Denis Landry, chef du Conseil de bande des Abénakis de Wôlinak.

De son côté, le directeur général du Conseil, Dave Bernard, a indiqué que l’arrivée de la bibliothèque était réellement «une richesse pour la communauté.»

La communauté bénéficie du prêt de livres et de l’abonnement gratuit depuis le 13 février, mais d’autres activités seront à l’horaire, éventuellement. «On aimerait entre autres recevoir des auteurs, accueillir des conférenciers et mettre sur pied un club lecture, soutient la coordonnatrice. Mais nous commençons d’abord avec le prêt de livres; une étape à la fois!» Notons que les activités et les services sont offerts à tous les résidents de la communauté de Wôlinak et à ses membres.

La bibliothèque «Maskwa» fait partie du Réseau Biblio Centre-du-Québec / Lanaudière / Mauricie.

Des livres pour les jeunes

«Notre bibliothèque s’adresse principalement aux jeunes et adolescents, qui sont une vingtaine sur la communauté. On a acheté des livres surtout en pensant à eux. Mais on peut également répondre aux besoins des adultes», exprime Mme Bernard.

«On a aussi beaucoup de documents sur les autochtones, pour permettre aux jeunes de la communauté d’en apprendre davantage sur leurs origines, ajoute-t-elle. De plus, à l’intérieur de la bibliothèque, on a aménagé un espace de recherche avec un ordinateur.»