Vivre dans Nicolet-Bécancour: Gloria Lemire, Sainte-Perpétue

Au Centre-du-Québec, si plus de femmes décident de démarrer leur propre entreprise que dans le passé, c’est en partie grâce à Gloria Lemire. Présidente du Groupe régional d’intervention pour femmes entrepreneures (GRIFE), cet organisme a été fondé en 2008 afin d’aider les jeunes entrepreneures centricoises dans leur cheminement.

Il y a quelques années, une étude avait été réalisée pour dresser un portait de l’entrepreneuriat féminin au Québec. «Le constat était que les femmes avaient des accès difficiles afin de lancer une entreprise. De plus, l’obtention de grosses sommes d’argent était plus accessible que de petits montants», indique Gloria Lemire.

Depuis la création du GRIFE, la présidente note qu’il y a maintenant plus de femmes entrepreneures au Centre-du-Québec. «Nous suivons la tendance de la province et environ sept ou huit nouvelles entreprises régionales ont été créées par des femmes.»

D’ailleurs, le GRIFE a reçu l’appui de la SADC dans sa mission et Gloria Lemire affirme que l’organisme est primordial pour assurer le développement économique régional. «Ils s’assurent d’animer le développement d’un endroit comme il se doit et de s’en charger pour que tout fonctionne», mentionne-t-elle.

Résidant à Sainte-Perpétue, Mme Lemire s’est également impliquée dans sa communauté, alors qu’elle a déjà été présidente de la Caisse populaire de l’endroit et membre du Conseil d’établissement de l’école La Jeunesse.

Avec le Festival du Cochon battant présentement son plein dans la municipalité, Mme Lemire compte bien aller y faire son tour avec quelques-uns de ses amis. D’ailleurs, elle a été bénévole pour l’événement, dans les années 90. «Depuis ce temps, le Festival a connu une grande évolution pour devenir l’un des plus gros événements de l’été et les gens s’y rendent en grand nombre», dit-elle.

La campagne plutôt que la ville

Même si Gloria Lemire travaille à Drummondville, elle demeure d’abord à Sainte-Perpétue en raison de son conjoint, mais aussi car elle préfère la campagne à la ville. «Provenant de Saint-Zéphirin-de-Courval, j’ai toujours aimé les grands espaces et l’air de la campagne. J’aurais eu l’opportunité de travailler dans la région de Montréal, mais je n’ai pas voulu y aller», conclut-elle.