Une toile qui vaut son pesant d’or

Après trente ans de travail passionné, la carrière de l’artiste peintre Robert Roy, de Ste-Perpétue, continue de monter en flèche. En effet, l’artiste vient tout juste de vendre l’une de ses toiles pour un montant de… 26 000$, soit plus de 10 fois sa valeur estimée!

La toile en question a été peinte sur le vert du club de golf Hériot, à Drummondville, à l’occasion de la Classique Soucy, un tournoi de golf visant à amasser des fonds pour la fondation de l’hôpital Ste-Croix. Au terme de la journée, elle a été mise à l’encan au profit de cette même fondation. «L’acheteur a préféré taire son nom. Mais je sais qu’il a remis la toile à Gilles Soucy, président-fondateur du Groupe Soucy et président d’honneur de la Classique. Elle est maintenant exposée au siège social de Soucy International, à Drummondville», raconte l’artiste, qui en était à sa première participation comme invité à la Classique. Évidemment, jamais Robert Roy ne se serait douté que sa toile, à elle seule, aurait permis à la Fondation Ste-Croix de recueillir plus du quart de la somme totale amassée lors de cette activité, soit 127 000$! Il en est resté fort impressionné… «Ma toile, d’une grandeur de 36 X 30, était cotée à 2400$. Alors, que quelqu’un l’ait achetée pour 26 000$, c’est toute une surprise! Ça veut dire que l’acheteur la voulait vraiment. Ça fait plaisir!»

Des projets plein la tête

Actuellement, Robert Roy est à Banff, en Alberta, pour le vernissage d’une exposition temporaire portant sur le hockey. Il y présente 14 toiles, du 1er au 3 octobre. Six autres artistes canadiens participent au projet, présenté à la Canada House Gallery.

À son retour, il préparera une autre exposition, portant cette fois sur les plages et le hockey. Elle est prévue pour novembre, à la galerie St-Antoine de Trois-Rivières. Puis, Robert Roy continuera évidemment à produire dans son atelier de Ste-Perpétue, comme il le fait depuis plus de 15 ans. «Un artiste doit être assidu et travailler tous les jours pour ne pas perdre la main, un peu comme le fait un joueur de hockey, conclut-il. On doit essayer des choses et voir à sa carrière si on veut réussir.» À constater où est rendu Robert Roy, la formule semble efficace! Et chose certaine, avec une production de 250 tableaux par année – sans compter les nombreux dessins qu’il réalise en surplus –, il l’applique à la lettre!