Une requête de près d’un million $ en dédommagement
EXCLUSIF. La propriétaire d’un immense terrain où un développement commercial majeur est projeté aux abords de l’autoroute 55, à Saint-Grégoire, vient d’intenter des recours judiciaires auprès de la Ville de Bécancour.
Selon ce que Le Courrier Sud a appris, Gisèle Ricard, dont le terrain se trouve au centre du projet, s’est adressée au Tribunal administratif du Québec pour demander un dédommagement total de 958 438$.
La plaignante fait valoir que l’avis de réserve pour fins publiques que la Ville de Bécancour lui a imposé, pour se garder la possibilité de procéder à une expropriation, aurait nui au processus de vente.
La requête fait en effet valoir que l’avis de réserve, qui a depuis été levé, aurait entraîné l’annulation d’une entente pour l’achat du terrain par la firme Odacité, en janvier 2013. Ce pourquoi, une indemnité de 858 438 $ est demandée à la Ville de Bécancour.
À cela s’ajoute un montant de 100 000 $ que madame Ricard réclame pour «trouble et ennuis».
Entre les mains du service juridique
S’il s’est fait avare de commentaires, le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois, confirme que la Ville de Bécancour fait face à ce recours. «Notre service juridique traite la demande», a-t-il fait savoir.
Il espère évidemment que le projet de développement commercial le long de l’autoroute 55 puisse débloquer afin de diversifier l’offre dans le secteur.