Une œuvre qui évoque les tranchées de la Première Guerre

ARTS. Vous avez sans doute remarqué qu’une nouvelle installation a fait son apparition en bordure du boulevard Louis-Fréchette, il y a quelques jours, devant le Musée des religions du monde.

Cette oeuvre extérieure, qui a piqué la curiosité, est le fruit du travail d’André Fournelle. Intitulée «Cheval de frise», cette sculpture contemporaine a été érigée en collaboration avec le Mouvement Essarts.

Elle a été réalisée en réaction à l’exposition «Tu ne tueras point» sur les tentatives de paix durant la Première Guerre qui est présentée au Musée depuis quelques semaines.

Il faut savoir qu’un cheval de frise est une barrière de défense qui évoque les barbelés des tranchées de la Guerre 1914-18.

Sculpteur québécois, André Fournelle travaille autant à l’étranger qu’au Québec et poursuit un cheminement dont le fil conducteur est la lumière : celle du feu, du néon et du métal en fusion.

Il crée des signes, pose des actes symboliques. Ses oeuvres parlent de déracinement et du passage fugitif du temps. Il intervient dans les espaces publics et dans la nature en se référant aux quatre éléments.

Ainsi, dans la conception, l’orientation et la création d’oeuvres, il tient compte du lieu, de son environnement et des thématiques proposées.