Une autre finale entre le BigFoot et le Bellemare
HOCKEY. C’est en fin de semaine que débutera ce qui est maintenant convenu d’appeler la «classique printanière» dans la Ligue de hockey senior A de la Mauricie (LHSAM).
Pour une troisième fois consécutive, la route du BigFoot de Saint-Léonard-d’Aston croisera celle du Bellemare de Louiseville en grande finale.
Jusqu’ici, les duels entre les deux équipes se sont terminés en cinq matchs à chaque fois, et le BigFoot espère encore que la série sera de courte durée.
Comme ils ont eu une semaine de plus pour se reposer, ils pourraient bénéficier de la fatigue du Bellemare qui vient de disputer une éprouvante série demi-finale contre le Tomahawk de Donnacona.
Une série qui s’est terminée en prolongation du septième match, à l’issue d’une fin de semaine où ils ont disputé une éreintante séquence de trois matchs en trois jours.
La finale commencera à Saint-Léonard-d’Aston, vendredi soir, en raison des problèmes de disponibilité de la glace à Louiseville, qui ont chamboulé l’horaire de la finale.
Du côté du BigFoot, plusieurs joueurs ont suivi de près la série entre le Bellemare et le Tomahawk. «Ils ont hâte que ça commence», a souligné le directeur général, Dany Paré, qui s’attend à un duel de tous les instants.
«Le Bellemare est un aussi bon club qu’au cours des deux dernières années, et nous les respectons au plus haut point. C’est une belle machine de hockey. Ils offrent du jeu intense et très physique», estime Dany Paré.
«De notre côté, on mise sur la vitesse et la robustesse, c’est-à-dire des mises en échec, de l’intensité et de la fougue, note-t-il. Il faudra sortir le pic et la pelle, faire les petits détails et payer le prix pour gagner».
Il admet toutefois que l’absence de Louis-Étienne Leblanc, qui a été grièvement blessé lors des événements qui se sont produits à Saint-Gabriel-de-Brandon, devrait se faire sentir sur la patinoire.
Pour pallier son l’absence de son défenseur étoile, le BigFoot devrait pouvoir compter sur le retour de Samuel Gibbons qui est tenu à l’écart du jeu depuis le début des séries éliminatoires de «façon préventive» afin de lui permettre de guérir une blessure.
«Il y a aussi des gars comme Benoît Girard, Samuel Bradette et Olivier Damphousse, qui ont rendu de fiers services, mais qui jouaient des rôles plus effacés. Ce sera maintenant eux autres qui se retrouveront sous les projecteurs», indique Dany Paré.