Un hommage aux anciens du Séminaire de Nicolet

Le conseil d’administration de la Corporation du Séminaire de Nicolet a fondé cette année les médailles du mérite du Séminaire de Nicolet afin de rendre hommage et de souligner le travail des anciens qui ont marqué à leur façon l’institution scolaire.

Ces distinctions se divisent en 6 catégories, soit mérite éducatif, mérite social, mérite professionnel, mérite religieux, mérite culturel et artistique ainsi que mérite à titre posthume.

«Ça faisait longtemps que le conseil d’administration avait en tête cette idée-là, raconte le président de la Corporation du Séminaire, Michel Héroux. Cette année, le fruit était mûr. On avait enfin l’espace pour le faire et on y tenait beaucoup parce qu’on croit que c’est important que les gens se souviennent de ceux qui ont contribué au patrimoine de la région.»

Après consultation, le jury, formé d’élèves de différentes promotions, a fait le choix des méritants de la première cérémonie de remise des médailles, qui a eu lieu mercredi dernier au Musée des religions du monde de Nicolet. L’abbé Denis Fréchette s’est mérité la médaille du mérite éducatif. Prête depuis 1953, il a pris les rênes de la direction du Séminaire en 1985 et s’est chargé de faire de l’institution une corporation.

L’ancien député fédéral progressite-conservateur de Nicolet-Yamaska de 1962 à 1966, Clément Vincent, a été à son tour honoré devant ses pairs. Lui qui a également occupé la fonction de député provincial pour l’Union nationale et le poste de ministre, de 1966 à 1973, s’est vu remettre la médaille du mérite social.

Ayant cumulé, entre autres, les postes de journaliste, de directeur de l’information, de directeur régional, de directeur général et de président éditeur, André Provencher a reçu la médaille du mérite professionnel. Celui dont le monde des communications a été une réelle passion tout au long de sa vie fait partie de ceux qui ont fermé les portes du Séminaire au moment où arriva la fin du cours classique.

Pour son originalité, sa profondeur intellectuelle et la qualité de ses œuvres religieuses et sociales, l’abbé Gérard Marier a été choisi dans la catégorie du mérite religieux. Du temps du Séminaire, cet homme a été professeur de philosophie. Quant à la médaille du mérite culturel et artistique, c’est le Nicolétain Louis Caron qui a été choisi par les membres du jury pour son parcours marginal et sa contribution au développement culturel de la région.

Finalement, le dernier mais non le moindre à avoir été honoré est le défunt François Bourgeois. On lui a attribué le prix du mérite à titre posthume pour sa place significative dans le monde des affaires et pour sa bonté. M. Bourgeois était le président-directeur général de la compagnie québécoise Lactantia.

À propos du Séminaire de Nicolet

Rappelons que le Séminaire de Nicolet a été fondé en 1803, devenant ainsi le troisième collège classique de la province, après ceux de Montréal et de Québec. Depuis sa fondation jusqu’en 1969, il a offert le cours classique à 11 242 étudiants. Après sa fermeture, le Séminaire est devenu l’École nationale de police.