Un autre délai pour RER Hydro

ÉCONOMIE. Le Groupe RER a obtenu un autre délai de la cour supérieure pour tenter de relancer ses activités.

L’entreprise qui gère notamment les activités de RER Hydro, qui avait l’intention d’opérer une usine à Bécancour, aura jusqu’au 16 janvier pour présenter un plan de redressement à ses créanciers.

Il s’agit d’un troisième sursis du genre que lui donne la Cour supérieure depuis que l’entreprise s’est placée sous la protection des tribunaux, le 30 juillet dernier, alors qu’elle croulait sous des dettes de 35 millions $.

Le processus de relance avait connu des ratés en début de parcours, lorsque l’entreprise avait vu Alternative Capital Group retiré son financement en cours de route, entraînant du même coup un manque de liquidité de l’ordre de 330 000 $.

Cette situation a toutefois été réglée alors qu’un autre prêteur est entré en scène avec un financement temporaire de 2 millions $. Selon la lettre d’entente rendue publique par le contrôleur au dossier, le taux d’intérêt exigé par Gardner Holding serait de 12% par an.

Si l’entreprise réussit à mener à terme son plan de redressement, RER Hydro pourrait créer 25 emplois et jusqu’à 300 si son ambitieux projet se concrétise.

Il n’est toutefois pas garanti que l’usine s’établisse à Bécancour, puisqu’elle serait convoitée par la Colombie-Britannique et l’état de l’Oregon selon ce que rapportait la station 106,9 Mauricie, il y a quelques semaines.

Le promoteur, Imad Hamad, a fait ses révélations alors que RER Hydro tente d’obtenir des tarifs similaires à l’industrie de l’éolienne de la part d’Hydro-Québec pour éviter d’avoir recours aux prêts gouvernementaux.

On se souviendra également que des délais gouvernementaux ont fait mal à l’entreprise, alors que des sommes promises ne sont jamais venues.

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