Un agrandissement pour offrir plus de services

SANTÉ. La Coop Santé Ste-Gertrude a procédé à l’inauguration de la phase II de son agrandissement. La construction a demandé un investissement de 571 988$ et a permis d’attirer cinq nouveaux médecins en médecine générale ainsi que du personnel professionnel de la santé.

L’agrandissement se greffe à la bâtisse actuelle dont la superficie a plus que doublé. Ce projet comprend trois volets: l’ajout d’un centre de conditionnement physique, des espaces de bureaux supplémentaires afin d’accueillir de nouveaux médecins et une salle de physiothérapie.

La présidente de la Coop a rappelé que le projet d’agrandissement est né au même moment que le projet de coopérative lui-même. «Ça fait longtemps qu’on a cette idée-là en tête. Ç’a été plus long que prévu, voire de six mois à un an de délai, parce qu’on a dû faire face à plusieurs embûches, mais on est fier du résultat», a mentionné Mélissa Plourde, précisant que l’arrivée de nouveaux professionnels dans les dernières années a, entre autres, provoqué un manque d’espace.

Elle estime que la réalisation de ce projet vient accroître considérablement l’accès à des soins et des services spécialisés pour la population de la MRC de Bécancour.

À l’heure actuelle, on compte entre 2 500 et 3 000 dossiers ouverts à la Coop Santé Ste-Gertrude. Les membres proviennent surtout de la Ville de Bécancour et des municipalités avoisinantes.

La Coop tend à devenir un complexe intégré en soins de santé regroupant une vaste équipe de professionnels de la santé qui œuvrent de façon concertée au bien-être de chaque individu en s’intégrant aux réalités du milieu rural dans lequel la Coop évolue.

Services complémentaires

L’ajout d’espace vient appuyer la stratégie de croissance de la coopérative et offrir des services qui répondent aux besoins de la population de la région. C’est le cas notamment de l’aménagement du centre de conditionnement physique.

Cette prolongation accueille maintenant des services professionnels supplémentaires à ceux déjà en place, soit un médecin spécialiste en ORL, cinq médecins en médecine générale, une infirmière spécialisée en soins de première ligne (IPSSPL), une infirmière IPA (Alzheimer), un psychologue, un ergothérapeute, deux kinésiologues, une orthothérapeute-massothérapeute et une spécialiste en soins de pieds.

«Le nouvel aménagement améliore grandement l’espace de travail du personnel soignant et permet de diversifier l’offre de service en matière de santé. Nous avions un urgent besoin d’ajouter de l’espace de travail supplémentaire pour y ajouter d’autres médecins ou d’autres services à la communauté. Ce projet d’expansion nous permet de poursuivre l’amélioration des soins de santé dans notre communauté», a déclaré la présidente, soulignant que la Coop a été véritablement «victime de son propre succès».

Les avantages de travailler en coopérative

Lors de son allocution, le Dr Guillaume Langlois a relaté quelques avantages pour les médecins de travailler en coopérative, soit le climat et l’ambiance de travail, de même que le soutien de l’équipe. «Mais les principaux avantages sont pour les patients, la population, parce que c’est vraiment un service de proximité», soutient-il.

M. Langlois ajoute que l’un des avantages majeurs de la Coop Santé Ste-Gertrude est la présence à temps plein d’une infirmière auxiliaire à temps plein, ce qui a permis de recevoir de 400 à 500 patients de plus.

Il a terminé son discours en s’adressant au ministre Barrette: «Vous parlez beaucoup de mégacliniques et ce sont plusieurs millions de dollars qui seront investis dans ce projet. Mais j’espère que vous n’oublierez pas les villages comme le nôtre, qui ont aussi besoin d’aide financière pour continuer d’offrir de bons services aux patients.»

Phase III ?

Mélissa Plourde a laissé une porte ouverte quant à une éventuelle phase III pour la coopérative de santé de Sainte-Gertrude. «La Coop est un projet grandissant et ce n’est pas fini. On est à l’écoute de nos membres, de la population, des professionnels, etc. Qui sait? Peut-être aura-t-on une phase III», a laissé planer la présidente.