«Tout ce que touchent les libéraux se transforme en échec» – Donald Martel

ÉCONOMIE. «Ce qui n’était qu’une crainte s’avère maintenant être une triste réalité: sous la gouverne des libéraux, le Plan Nord se meurt à petit feu», a déclaré le député caquiste de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, à la suite de l’annonce du groupe espagnol FerroAtlantica de renoncer définitivement à son projet d’usine de silicium à Port-Cartier.

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de développement économique régional rappelle qu’avec cet investissement de près de 400M$ et la promesse de la création de plus de 300 emplois directs, la région de la Côte-Nord misait gros. Il déplore que le projet soit aujourd’hui réduit à néant «dû à l’absence totale de plan et de stratégie économique des libéraux».

Donald Martel affirme qu’il s’agit d’une très mauvaise nouvelle pour la Côte-Nord, qui vit des moments difficiles depuis la chute du marché des métaux. «Le retrait de FerroAtlantica s’ajoute à la longue liste d’investissements qui prennent le bord, parce que tout ce que touche Jacques Daoust se transforme en échec. Le gouvernement libéral est non seulement incapable d’attirer des investissements au Québec, mais il est tout aussi incapable de garder sur notre territoire les investisseurs qui avaient montré un intérêt», croit-il.

Le député caquiste a poursuivi en indiquant que le premier ministre Philippe Couillard est d’autant plus humilié par ce retrait majeur, puisqu’il était lui-même à Port-Cartier en juin 2014 pour annoncer en grande pompe le projet. «Le gouvernement se prend toute une déculottée, surtout lorsqu’on sait que plusieurs villes du Québec, notamment Saguenay, Baie-Comeau, Shawinigan et Sept-Îles, s’étaient investies corps et âme pour accueillir le projet de FerroAtlantica», a ajouté M. Martel.

Il a également critiqué Pierre Arcand, qui a dévoilé sur la place publique que le gouvernement du Québec est incapable de rivaliser avec la Chine dans la recherche d’investissements, «ce qui ne laisse pas présager de meilleurs jours pour la situation économique du Québec».

Rappelons que la CAQ avait émis de sérieuses réserves sur la fiabilité du projet d’usine de silicium à Port-Cartier lorsque le précédent gouvernement péquiste l’avait annoncé. On dénonçait notamment l’absence d’études d’impacts économiques. (J.M.)