Thermoform: une entreprise qui a su s’ajuster

ÉCONOMIE. Si l’avenir s’annonce extrêmement prometteur pour Thermoform, la situation financière de l’entreprise a frôlé la catastrophe la catastrophe il n’y a pas si longtemps.

Thermoform est allé jusqu’à envisager la fermeture, en 2008, en raison d’une conjoncture économique défavorable. Frappée de plein fouet par la crise économique, l’entreprise a perdu toutes ses ventes en Floride, qui représentait 80% de son chiffre d’affaires, en plus de perdre le taux de change avec le dollar américain.

«Le fédéral a fait une subvention qui nous a sauvé la vie. Pour aider à ceux qui faisaient de l’exportation, ils nous ont donné deux ans sans capital et l’emprunt sans intérêt. Ça nous a donné un élan. On s’est retourné de bord et on s’est mis à vendre au Québec», le fondateur de l’entreprise qui prévoit continuer aussi longtemps que sa santé et son moral tiendront le coup.

«On s’est pourvu de produits haut de gamme. Ils nous ont catapultés assez vite que nous avons été obligés dans la même année d’acheter une autre ligne de pressage et une autre ligne d’encollage à plat», raconte-t-il.

Thermoform a concentré ses ventes au Canada, jusqu’en Colombie-Britannique et Terre-Neuve, et commence à percer le marché ontarien. «On vend encore aux États-Unis, mais c’est seulement un million de nos chiffres de vente».

Cette façon de faire a permis à l’entreprise d’accroître considérablement ses revenus. Avant de perdre le marché de la Floride, en 2008, Thermoform vendait pour 8 millions $ par année, ce qui a plus que doublé au cours des six dernières années.

«Nous sommes rendus à 18 millions $ de chiffre de vente. Nous avons eu 25% d’augmentation l’an dernier et nous prévoyons une augmentation de 15% l’an prochain, indique-t-il. Si l’on va à 2000 portes 5 pièces par jour, le chiffre d’affaires va monter à 25 à 30 millions$».

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