Silicium Québec : Martel veut des garanties écrites
POLITIQUE. Le député de Nicolet-Bécancour presse le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Exportation de mettre par écrit son intention de consentir des tarifs préférentiels à Silicium Québec.
Donald Martel n’est pas tout du satisfait de la réponse qu’il a obtenue après avoir questionné le ministre Jacques Daoust sur les crédits budgétaires 2014-2015.
«Il a répondu de façon politiquement correcte en disant que, lorsque FerroAtlantica aura commencé à produire, l’entreprise aura les mêmes avantages», raconte-t-il.
Le député de Nicolet-Bécancour estime qu’il ne peut pas accepter de telles conditions pour le maintien des 160 emplois à l’usine de Silicium Québec, à Bécancour. «C’est comme de dire dans 3 ou 4 ans, on verra. L’entreprise ne peut pas accepter de marcher dans l’incertitude. Il faut au moins que ce soit écrit pour que ce soit officiel, clame-t-il. Parce qu’il peut y avoir un changement de ministre entre-temps.»
Il presse le gouvernement de déposer une proposition et un échéancier sur les les compensations et les tarifs préférentiels qui seront consentis à Silicium Québec.
«L’entreprise aura des décisions à prendre très rapidement et ça pourrait se traduire par une fermeture, note-t-il. C’est important qu’elle puisse avoir une proposition à court terme pour aller de l’avant avec les investissements de 5 millions $ par année pendant quelques années.»
Le député de Nicolet-Bécancour fait remarquer que les députés de Champlain, Maskinongé et Trois-Rivières, où résident la majorité des travailleurs de Silicium Québec, ne se sont pas prononcés sur le dossier. «Il faut qu’ils embarquent et qu’ils mettent de la pression sur le ministre», lance-t-il.