Saint-Pierre-les-Becquets réfléchit à l’avenir de son église et de son presbytère

PATRIMOINE. Mardi, une rencontre était organisée par la Fabrique, en collaboration avec la Municipalité de Saint-Pierre-les-Becquets, au sujet de l’avenir et de la rentabilité de l’église et du presbytère. Une centaine de personnes a assisté à la consultation.

D’abord, la Fabrique a présenté son bilan financier. «Ils ont fait mention de la diminution de fréquentation de l’église, ce qui résulte en une diminution de la dime et de la caisse. Notre Fabrique se retrouve avec des problèmes financiers et c’est pourquoi on voulait sensibiliser nos gens à cette situation, en vue de trouver, ensemble, un projet commun qui produirait un meilleur financement et permettrait de sauver les bâtiments du presbytère et de l’église», affirme Yves Tousignant, maire de Saint-Pierre-les-Becquets.

La consultation était donc une rencontre d’idées pour évaluer les possibilités de revitaliser le centre du village et de rentabiliser ces deux monuments séculaires. Parmi les suggestions pour le presbytère proposées par les citoyens présents, notons l’aménagement d’une microbrasserie, la relocalisation du salon funéraire ou de la bibliothèque, ou encore l’intégration d’un «Bed & Breakfast».

Il faut dire que le presbytère n’a plus de locataire depuis janvier, car le curé de la Paroisse n’y vit plus. Une personne seulement y travaille à raison de deux à trois jours par semaine. Par ailleurs, soulignons que le curé Louis-Paul Deshaies prendra sa retraite le 12 novembre, lui qui est à Saint-Pierre-les-Becquets depuis une trentaine d’années.

Pour ce qui est l’église, la Fabrique a lancé quelques idées, comme le déménagement de la bibliothèque municipale. Il a également été question de transformer l’église en salle multifonctionnelle, avec une chapelle, un peu comme c’est le cas à Sainte-Françoise.

À court terme, le maire estime qu’il faut régler les problèmes financiers de la Fabrique. «Étant donné que la messe n’attire maintenant qu’une cinquantaine de personnes, il a été proposé que les messes se tiennent à la Sacristie, pour éviter de payer le chauffage de l’église.»

Yves Tousignant a aussi laissé entendre qu’un(e) agent(e) de développement pourrait être embauché(e) pour travailler sur ce dossier. «Cette personne pourrait être en charge de trouver une vocation et étudier les différentes pistes de solutions. Cela nous permettra de consulter la population et leur présenter, éventuellement, des projets plus concrets», a-t-il fait savoir.