Retour des courses à St-Sylvère?
ÉCONOMIE. Saint-Sylvère pourrait bientôt bénéficier d’un véritable «moteur économique» pour relancer le village. Un énorme site situé en retrait du 8e rang, et pouvant accueillir plus de 6 000 personnes, est actuellement vacant et prêt à être utilisé.
Le promoteur, Rosaire Houle, souhaite donner une seconde vie à cet endroit qui a été fréquenté par les parieurs et les hommes à chevaux, de 1972 à 2001, alors que se tenaient des courses sous harnais sur un quart de mile, comme il s’en fait à l’hippodrome de Trois-Rivières.
Le lieu était très fréquenté par les gens des villages avoisinants qui s’y donnaient rendez-vous toutes les fins de semaine, particulièrement le dimanche. C’est pourquoi le promoteur n’a pas eu de mal à trouver des bénévoles quand est venu le temps de remettre le site en état, en 2009, alors que la nature avait eu le temps de reprendre ses droits.
Le remplacement de 25 poteaux électriques et le changement d’une ligne de 220 à 400 ampères ont aussi été réalisés grâce à de la machinerie prêtée, en plus des nombreux travaux apportés à la bâtisse qui servait jadis de stèles pour les chevaux.
Par la suite, un important festival Country Western s’y est tenu pendant trois ans, suivi d’un gymkhana, pendant deux ans. Puis, le propriétaire a décidé de présenter un projet complet pour relancer le site.
Des courses de chevaux pourraient se tenir à l’occasion, mais son projet vise principalement les courses de véhicules motorisés. On ne parle toutefois pas d’un autodrome pour les courses de terres battues avec des voitures modifiées, comme à Drummondville. «La piste n’est pas faite pour ça. Ce n’est pas assez grand», souligne Rosaire Houle.
Ce serait plutôt des compétitions amicales, telles que des tirs de tracteurs, des courses de quads ou de tracteurs à gazon, qui se tiendraient de façon occasionnelle durant la fin de semaine. «Il pourrait aussi y avoir des compétitions de motoneiges, mais les lieux seraient surtout utilisés durant l’été, parce que le chemin d’accès est plus difficile le reste du temps», fait valoir le propriétaire du site de 7,6 hectares.
Le projet pourrait créer une vingtaine d’emplois occasionnels et serait entièrement financé par de l’argent privé.
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