Recettes simples et goûteuses pour cuisiniers paresseux

CUISINE. «Un cuisinier paresseux… c’est un gars intelligent!» lance Nicolas Moreau en riant.

Croustillant au jambon et au brie. Raviolis au parfum d’orange et au cheddar fort. Carrés d’agneau au jus d’ail rôti. Mousse de fromage, fraises et citron. Super pizza pochette au poulet maison.

Autant de recettes –et beaucoup plus encore– qui semblent être réservés à des cuisiniers averti. Mais le cuisinier auteur du livre «Le cuisinier paresseux» garantit un niveau de difficulté allant de facile à…super facile.

«La cuisine paresseuse, c’est pour les gens amoureux de la dégustation, mais pas de la préparation. C’est donc un livre de cuisi-plaisir. C’est un livre qui est fait pour rester sur le comptoir et être utilisé, pas pour amasser de la poussière dans une bibliothèque. Les ingrédients des recettes sont simples. On les retrouve facilement à l’épicerie ou on les a déjà dans le garde-manger. Les préparations ne sont pas compliquées. En fait, je voulais que ça me représente, tout comme monsieur et madame tout le monde, que ça soit facile et bon dans la bouche», explique Nicolas Moreau.

«Je me souviens que lorsque je faisais la tournée du Québec avec mon émission TV, je me suis rendu compte que beaucoup de personnes et de familles faisaient une rotation entre 10 ou 15 plats pour les soupers. Ils me disaient: "On n’a pas le temps de rater un plat et de devoir en refaire un autre". Je voulais que mon livre soit adapté à la réalité des familles», ajoute-t-il, souhaitant que ces recettes simples puissent faire en sorte que les gens recourent moins souvent aux plats préparés en épicerie qui ont tendance à contenir trop de sel ou de sucre.

C’est un peu le mot d’ordre du livre: simplicité et authenticité. À ce point que parmi les milliers de photos prises du cuisinier, c’en est une où il est en pyjama qui illustre la couverture du livre de recettes «Le cuisinier paresseux».

«Dans les photos, c’est notre maison, la cabane à sucre familiale, ce sont mes amis et ma famille sur les photos. C’est naturel», souligne-t-il. Toutes les photos contenues dans le livre sont l’œuvre du photographe trifluvien Éric Massicotte.

Les recettes sont réparties en différents chapitres, tels que Sieste et mijoter, La patate de sofa (anecdote: la patate de sofa fait aussi référence à son chat, une véritable patate de sofa, raconte-t-il) ou encore Attention Ado affamé.

«Le cuisinier paresseux» est en vente dans les librairies et les magasins grande surface.

Ce que le paresseux cuisine pour…

Un premier rendez-vous: «J’ai cruisé ma première blonde, à 15 ans, en lui faisant les rouleaux impériaux aux fruits et au chocolat. C’est tellement facile à faire et c’est bon dans la bouche. Et il suffit de mettre le reste des fruits dans le blender et on a un coulis pour accompagner les rouleaux.»

Pour une soirée de gars: «Mes côtes levées super faciles 1 façon, 2 sauces. Il y aurait aussi ma recette d’ailes de poulet des séries et ma sauce secrète pour ailes de poulet spéciale finale coupe Stanley

Pour le repas de Noël: «Le jambon de Noël du paresseux avec la recette de fèves au lard de Noël. Quand j’ai fait la recette de fèves au lard au marché de Noël de Joliette, des gens sont venus de Québec pour y goûter. C’est vraiment un hit. Et avec ça, je proposerais comme dessert le sorbet. C’est super simple à faire.»