Que se passe-t-il avec RER Hydro?

BÉCANCOUR. Depuis quelques jours, la pancarte de RER Hydro a été retirée du mur extérieur de la bâtisse du parc LaPrade dans laquelle l’entreprise avait tenté de démarrer ses opérations de fabrication d’hydroliennes avant de se mettre sous la protection des tribunaux pour tenter d’éviter la faillite.

Il faut dire que l’entreprise avait été contrainte de vider la bâtisse, l’hiver dernier, faute de paiement de loyer, mais la pancarte était demeurée en place sur le bâtiment appartenant à Énergie Atomique Canada avant de disparaître il y a quelques jours.

La machinerie avait depuis été retirée et transférée dans une autre bâtisse du parc industriel et portuaire de Bécancour, et elle s’y trouverait encore selon ce que nous a confirmé le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois.

Celui-ci ne croit pas qu’il faut y voir un indicateur comme quoi l’entreprise pourrait quitter Bécancour, et ce, même si les investisseurs étrangers qui ont permis une relance de l’entreprise n’ont toujours pas confirmé leurs intentions de demeurer dans la région.

«Ils ont payé un montant pour une période de temps et celui-ci était écoulé. Qu’est-ce que ç’aurait donné de la laisser sur une bâtisse vide?», a commenté le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois.

La semaine dernière, celui-ci a tenté de s’enquérir de la situation auprès d’Imad Hamad qui dirige la société SERDIM qui doit relancer le projet d’une usine d’hydroliennes, possiblement à Bécancour. «Normalement il me rappelle dans un très court délai, mais je n’ai pas encore eu de ses nouvelles, a-t-il fait savoir. Peut-être est-il en vacances?»

Dès le mois d’août, le maire de Bécancour a également l’intention de revenir à la charge auprès d’Énergie Atomique Canada pour avoir plus de détails sur l’utilisation de la bâtisse qu’a occupé RER Hydro dans le parc LaPrade.

 

Sébastien Lacroix sur Twitter: @Sebas_Lacroix