Projet de loi C-44 : une mesure moins généreuse, mais nécessaire selon Plamondon
Le député de Bas-Richelieu – Nicolet-Bécancour, Louis Plamondon, voit d’un bon œil le projet de loi C-44 du gouvernement conservateur visant à aider les familles dans le besoin, notamment les familles et les proches de victimes d’actes criminels.
« Depuis des années, le gouvernement conservateur a fait des promesses quant à une aide financière pour les soutenir. Après avoir tergiversé et ridiculisé les propositions concrètes du Bloc Québécois, voilà qu’il s’est finalement rangé à nos arguments en déposant le projet de loi C-44. C’est une victoire pour le Bloc Québécois puisque le gouvernement reprend pratiquement tous les éléments de nos projets de loi présentés précédemment », a affirmé le député de Bas-Richelieu – Nicolet – Bécancour, Louis Plamondon.
Le député du Bloc Québécois a rappelé que Maria Mourani, députée d’Ahuntsic et porte-parole du Bloc Québécois en matière de Sécurité publique, a déposé à la Chambre des communes le projet de loi C-376, le 5 décembre 2011. Il s’agissait de la reprise du projet de loi C-343, mort au feuilleton, présenté par le Bloc Québécois en mars 2010. Ce projet de loi avait reçu l’appui de tous les députés de l’opposition lors d’un vote en deuxième lecture à la Chambre des communes. Seuls les députés conservateurs s’y étaient opposés, malgré l’appui de l’Association Plaidoyer-Victimes ainsi que de l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues, dont son président de l’époque, Pierre-Hugues Boisvenu. «Pour mémoire, rappelons qu’avant d’être nommé sénateur, M. Boisvenu avait collaboré à concevoir notre projet de loi et l’avait appuyé activement en dénonçant notamment l’inaction du gouvernement conservateur, le 17 avril 2009», a signalé Maria Mourani.
La proposition du Bloc Québécois était simple : accorder un soutien financier aux familles de victimes d’actes criminels, notamment par des amendements au Code canadien du travail et aux règles de l’assurance-emploi, en introduisant un congé pour raisons familiales. Le projet de loi du Bloc Québécois proposait également, dans les cas où cela s’avérait nécessaire, que les prestations accordées aux familles puissent s’échelonner sur une période pouvant aller jusqu’à 52 semaines.
«La mesure du gouvernement est moins généreuse que notre projet de loi, notamment en ce qui a trait à la période de prestation et au montant maximal qui peut être versé aux familles durement éprouvées suite à un acte criminel. Cependant, il n’y a pas lieu de faire attendre davantage les parents qui souffrent et c’est pourquoi nous appuierons le projet de loi C-44», a conclu Louis Plamondon.