Plusieurs projets au Centre l’Assomption

Le Centre l’Assomption de St-Léonard-d’Aston amorce une campagne de financement afin de maintenir son bâtiment en bon état et préparer un agrandissement futur.

En tout, le Centre l’Assomption a besoin d’environ 75 000 $ pour réaliser différents projets.

De ce montant, près de 60 000 $ seront consacrés à des travaux de maintien du bâtiment qui a été érigé par la congrégation des Sœurs de l’Assomption, en 1906, pour en faire un pensionnat pour les jeunes filles.

Le bâtiment a ensuite accueilli l’École Normale, de 1941 à 1968, avant de devenir un centre d’accueil pour les religieuses, en 1971, puis d’être transformé en Centre d’accueil pour personnes âgées autonomes, en 1983.

En 2009, alors que plusieurs locataires devaient quitter pour des raisons de santé, le Centre l’Assomption a été transformé pour offrir des soins de santé.

Une infirmière et des préposées aux bénéficiaires assurent une présence 24 heures par jour, tandis qu’un médecin se rend sur place régulièrement.

En ce moment, une quarantaine de personnes âgées logent au Centre L’Assomption de St-Léonard-d’Aston. Elles sont autonomes ou en perte d’autonomie légère et sévère.

«Nous offrons même des soins palliatifs, indique le président du c.a., André Nadeau. Nous voulons que les gens puissent vieillir et mourir chez eux, tout en maximisant la qualité de vie lors de leur passage ici».

Le conseil d’administration du Centre l’Assomption n’a pas l’intention de s’arrêter là, puisqu’il a des projets d’agrandissement en vue. C’est pourquoi il a besoin de 12 000 $ pour faire déplacer un poteau d’Hydro-Québec et de 2000 $ pour préparer une esquisse.

«Ce sera probablement un étage que nous allons ajouter sur des pilotis pour pouvoir ajouter une douzaine de logements, dévoile André Nadeau. Comme nous avons plusieurs cas d’Alzheimer, nous aimerions avoir une unité prothétique conçue spécialement pour eux».

«Les personnes atteintes d’Alzheimer ont besoin de stabilité. Il faut que ce soit toujours le même personnel qui s’en occupe. Sinon, ils sont déstabilisés, explique le président. Ils ont aussi besoin de points de repère. Par exemple, si on dessine de gros fruits sur un mur, ils vont associer cette pièce à un endroit pour manger».

Un parc extérieur sera aménagé dès ce printemps. Des balançoires et des tables y seront installées de façon à améliorer la qualité de vie des résidents. Ce projet a nécessité 11 000 $ et il est inclus dans la campagne de financement.

Parmi les travaux de maintien du bâtiment, mentionnons l’installation d’un système de sécurité au 3e et au 4e étage (24 000 $), le changement de la génératrice (20 000 $), la réfection du mur du sous-sol (4000 $) et de la buanderie (1000$).

La campagne de financement demande aux gens de faire un prêt sans intérêt à l’organisme, et ce, jusqu’en 2015.

À partir de 2016, par tirage au sort, des certificats seront remis à raison de 20 % pendant 5 ans. En tout, 100 certificats de 500 $ et 50 certificats de 1000 $ seront distribués pour un total de 100 000 $.