Plus d’activités à Gentilly-2

EMPLOI. Les employés du centre de surveillance d’Hydro-Québec, à Trois-Rivières, seront transférés dans des locaux de la centrale nucléaire Gentilly-2 au cours des prochaines semaines.

Le déménagement, qui avait été annoncé le printemps dernier, s’est finalement amorcé cette semaine et devrait se poursuivre au cours des prochains jours.

C’est que les locaux du 6000 boulevard des Forges, où est situé le centre de surveillance de la Mauricie, étaient devenus désuets. Des travaux de réaménagement et une mise aux normes des espaces existants auraient été nécessaires. Tandis que ceux disponibles à Gentilly-2 étaient déjà sécurisés et aucune modification ne devait y être apportée.

Comme il s’agit d’un site sécurisé, il nous a toutefois été impossible de connaître le nombre exact de travailleurs qui seront ainsi transférés sur la Rive-Sud. «Ce qu’on peut dire, c’est que ce sont tous les employés du centre de surveillance de la Mauricie qui sont touchés», mentionne la porte-parole d’Hydro-Québec, Marie-Élaine Deveault.

«Notre objectif était qu’ils demeurent en Mauricie, puisque nous sommes sensibles à la question de conserver des emplois dans la région», ajoute la porte-parole d’Hydro-Québec, qui redonne ainsi à Bécancour quelques-uns des 685 emplois qui étaient à Gentilly, en 2012.

Le centre de surveillance n’aura toutefois aucun lien avec la centrale nucléaire. Le travail des employés de la sécurité industrielle consiste à veilleur aux menaces externes, en plus de surveiller à distance tous les sites et équipements du réseau, et ce, 24h sur 24.

Le centre de surveillance de Trois-Rivières, qui sera bientôt celui de Bécancour, est l’un des deux d’Hydro-Québec, l’autre étant situé à Baie-Comeau.

150 travailleurs actifs

Ces employés s’ajouteront aux 80 travailleurs qui composent actuellement la structure permanente qui poursuit les activités de déclassement de la centrale nucléaire. Cette équipe compte une vingtaine de personnes de plus que ce qui était prévu quelques semaines avant le début des activités de déclassement, en janvier 2015.

«Comme nous voulions que la transition se passe bien, nous avons décidé de garder un peu plus de gens, explique Marie-Élaine Deveault.

Cette équipe devrait bientôt passer à 70 travailleurs et se maintenir jusqu’à l’atteinte du stockage sûr à sec qui devrait être complété autour de 2020.

Sur les 154 ingénieurs qui étaient excédentaires lors de la fermture, il reste encore près de 70 ingénieurs qui devront éventuellement être relocalisés. Du nombre, 58 sont affectés à différents secteurs d’activité, que ce soit pour Gentilly-2, des projets de développement, ou des mandats temporaires.

 

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